À quand l'heure de la déflagration du côté de l'Hémicycle ?
Le Sénégal s'était réveillé le 25 avril 2005 pour constater une césure dans les rangs des députés du parti au pouvoir. L'histoire pourrait se répéter les jours à venir. Car, une demi-dizaine de parlementaires, du groupe libéral et démocratique, s'apprêterait à annoncer leur alignement derrière l'ancien Premier ministre, Idrissa Seck ; candidat annoncé contre Me Abdoulaye Wade à la prochaine présidentielle.Cinq députés du groupe parlementaire libéral et démocratique auraient rompu « de fait » les amarres avec la formation politique au pouvoir, le Parti démocratique sénégalais.M. Sarr ne veut pas être précis pour des « raisons stratégiques ». S'y ajoute, explique-t-il, que dans leur nouvel entendement, c'est le « travail sur le terrain qui prime. Notre mot d'ordre est que chacun de nos partisans fasse preuve d'efficacité dans son domaine et dans sa zone. L'objectif global étant de conduire dès l'année prochaine Idrissa au Palais de la République. Nous passerons par la voie démocratique pour réaliser ce profond vœu des populations ». C'est certainement cet optimisme qui fait que pour l'ancien président du Conseil régional de Diourbel, « désormais, le nombre des députés favorables à M. Seck, ne pourra qu'augmenter ». Mais les « pro-Idy » ne viendraient pas que du côté des députés. Car, révèle-t-il, le député Talla Diouf est présentement en Italie ; pour les besoins du Msis. Pape Diouf est aux Etats-Unis d'Amérique. Le député Sarr a d'ailleurs révélé que quand Pape Diouf reviendra au Sénégal, « il sera tellement occupé, qu'il n'aura pas une minute à consacrer au président Wade ». Notre interlocuteur fait allusion à l'audience que le secrétaire général du Pds s'apprêterait à accorder au maire de Bambey. Rappelons que suite à la « fronde » de la « bande » à Omar Sarr, les députés Lamine Seck et Oumar Fall avaient fini par capituler, pour regagner le camp de Me Wade. Nos sources avancent que le manifeste des frondeurs annoncés, pourrait être rendu public « à la veille du retour de Idrissa Seck, ou juste après celui-ci ». Ce ne serait « qu'une question d'opportunité ». L'ancien Premier ministre séjourne depuis plus d'un trimestre en Europe.
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