Mardi 30 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Politique

Remise du prix Houphouet BOIGNY à Me WADE : L'opposition va manifester le 15 mai devant le siège de l'Unesco

Single Post
Remise du prix Houphouet BOIGNY à Me WADE : L'opposition va manifester le 15 mai devant le siège de l'Unesco

Pour un remake le 15 mai prochain de l’accueil que l'opposition sénégalaise avait réservé au président Diouf au palais Bourbon en 1999, les membres de la Cpa se mobilisent à Paris. Ils ont invité leurs leaders, à savoir Niasse, Tanor, Bathily, Dansokho, Agne... à diriger la manifestation qu'ils comptent organiser devant le siège de l'Unesco à l'occasion de la remise du prix Houphouët Boigny au président Wade. Et ils ont mandaté auprès de leurs leaders le socialiste Khalifa Ababacar Sall qui en a fait l'annonce samedi dernier, lors de la conférence publique sur «L’opposition face au sabotage programmé du processus électoral par le président Abdoulaye Wade», un thème dont il a débattu sous la présidence de Cheikh Abdoul Khadre Cissokho. 

(Correspondant permanent à Paris) - «L'opposition a décidé de se mobiliser pour accueillir à sa manière Wade», le 15 mai prochain, à l’occasion de la remise du prix Houphouët Boigny. La révélation est de Khalifa Ababacar Sall qui a déclaré avoir reçu mandat de ses camarades de Paris pour demander aux leaders de l’opposition de se mettre à la tête de cette manifestation. «J'ai été mandaté par les camarades de l'opposition à Paris pour demander aux leaders de la Cpa au Sénégal de se joindre à eux afin qu'ils réservent ensemble au président l'accueil qu'il mérite», confirme-t-il. Pour un remake de l’accueil que Wade, Niasse, Dansokho, Bathily, Savané avaient réservé au président Diouf au palais Bourbon en 1999. Pour Khalifa Sall, il faut «rendre la monnaie, la bonne monnaie» au président Wade. Et, à écouter le Monsieur Elections du Ps, les Niasse, Dansokho, Bathily, Tanor, Agne... seront bien de cette manifestation prévue devant le siège de l'Unesco à Paris.

Quid de l’invitation lancée aux leaders de l’opposition par le directeur général de l’Unesco. Selon Khalifa Sall, Wade est «un fin politicien». Par cette invitation, Wade a voulu dire qu’au lieu qu’ils (les leaders de l’opposition, Ndlr) soient «dehors», croit savoir Khalifa Sall, «il vaut mieux les avoir dedans».  

Par ailleurs, après l’expérience ukrainienne qui a valu à Abdourahim Agne la prison, c’est au tour de Khalifa Sall de faire appel à l’expérience du Nepal. Ce pays asiatique a connu, ces derniers jours, des manifestations de la population et de l’opposition politique pour exiger le rétablissement de la démocratie. C’est à cette expérience que le socialiste invite les populations sénégalaises et son opposition à imiter au cas où le président Wade et son régime supprimeraient le second tour de l'élection présidentielle. «Il faudra que l'opposition pousse l'opinion publique à ce qu'elle exige au gouvernement de tenir des élections transparentes et sincères à date échue», avance M. Sall. Selon lui, «ce travail d'information et de mobilisation est en train d'être fait».

Mais il ne doit pas faire l'économie «d'une confrontation avec ce pouvoir», suggère-t-il. Avant d’être plus précis : «Le Nepal est un exemple qui doit nous inspirer. Les Népalais, parce que les autorités avaient mis en danger la démocratie, ont mobilisé pendant quinze jours. Et ils ont obtenu gain de cause. Il faut donc que l'opposition se mobilise.»

La situation népalaise est-elle opposable à celle du Sénégal ? «Il s’agirait de rétablir la démocratie, comme au Nepal, car supprimer le second tour de la présidentielle équivaudrait à remettre en cause le système démocratique», répond M. Sall. Mais comment l’opposition pourra-t-elle amener la population à adhérer à son projet ? «Nous devons repenser notre stratégie d'opposition en mobilisant plus, mais surtout en étant sur le terrain. Ce que les gens nous demandent, c'est que nous soyons sur le terrain, que nous acculons, que nous bousculons le pouvoir», explique-t-il. Avant de reconnaître que l’opposition est «trop tendre avec le pouvoir». Et il estime que cela doit changer. «Le pouvoir ne connaissant que le rapport de force, c'est la voie qui s'offre à nous. Surtout que le régime en place ne connaît que le langage du rapport de force, le langage de la confrontation», renchérit-il.

Le socialiste a également donné son point de vue sur la candidature d’Idrissa Seck à la présidentielle de 2007. Pour lui, tout se qui peut «affaiblir le président Wade est à prendre». Mais le hic, selon lui, c'est que le discours d'Idrissa Seck reste à être clarifié. «On ne sait pas s’il veut redresser l’alternance ou s’il est résolument opposé au régime de Wade», s’interroge-t-il. Mais en tous les cas, si Idrissa Seck se détermine clairement et qu’il va dans le sens de l’opposition, rien n’est exclu avec lui.

 



0 Commentaires

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email