En posant certains actes pour faire changer la capitale de visage dans le domaine infrastructurel, l'Etat fait certes un grand pas. Avec les nombreux milliards qui y sont déployés, Dakar certainement subit une « chirurgie esthétique ». Cependant, en posant encore d'autres actes, l'Etat vit au-dessus de ses moyens. Outre les 150 voitures 4x4 pour les parlementaires, leurs salaires, indemnités, carburant, etc., le Sénat, 1 ère chambre, se profile déjà à l'horizon. Avec autant et plus de largesses. Un gouvernement pléthorique et des postes de complaisance. Autant de monde qui vit une véritable farniente, au même moment où le regard des populations se fait de plus en plus creux, toujours dû à la rareté des moyens et la cherté de la vie. À moins d'une baguette magique, ce sont 2007 et 2012 revendications qui frappent à la porte de Wade.
Entre les travailleurs qui n'hésitent pas à brandir le mot d'ordre de grève pour réclamer de meilleures conditions de vie, ce sont des organisations consuméristes qui marchent pour réclamer également la réduction des prix trop élevés des denrées. Car, en promettant étoiles et lunes aux populations, Wade leur a offert un plateau garni de cailloux. Cela étant essentiellement dû à la rareté des moyens de subsistance, et de l'inflation qui met hors d'atteinte plusieurs denrées de première nécessité. En effet, de plus en plus est rare depuis un certain temps, cette frange de la population qui peut vivre de manière convenable. Les trois repas quotidiens étant assurés dans la douleur. Même si l'Etat a annoncé une baisse de dix pour cent (10 %) sur le prix de la denrée la plus consommée au Sénégal, reste que beaucoup d'autres choses attendent Wade et son pouvoir. Et les spéculations roulent bon train sur les rails de l'inflation. En lui accordant un second mandat, les projecteurs des Sénégalais sont tous braqués sur le Premier des Sénégalais, pour de meilleures conditions d'existence. Cela fait, il reste incontestable que la démarche adoptée par Me Wade roule à contre courant des véritables aspirations des populations. En posant des actes avec de grands chantiers qui sont entrepris, l'Etat dans une certaine mesure, franchit également un grand pas dans le développement infrastructurel essentiel pour la marche en avant d'un pays. Cependant, ce sont des milliards qui sont dépensés pour un régime qui vit au-dessus de ses moyens. Farniente pour les membres d'un gouvernement pléthorique, des dizaines de ministres conseillers nichés au palais, et dont on ne connaît pas le nombre exact, députés, conseillers de la république, et bientôt des sénateurs. Outre les 150 toutes nouvelles 4x4 des parlementaires, les futurs élus du Sénat peuvent s'attendre à plus de complaisance, avec une chambre encore plus « haute ». Sans compter ceux-là perchés un peu partout dans cet appareil nommé Etat. Des élus locaux qui ont transformé leur mairie en une affaire de famille, et des richesses mal distribuées. Voyages, indemnités, perdiems, voitures, maisons, carburant…Coûteux. Au-delà, le regard des populations se fait de plus en plus creux, par défaut de moyens de subsistance. La vie est trop chère. Et, à moins d'une baguette magique, la démarche et le choix politique de Wade peuvent se heurter à 2007 voire 2012… revendications ! Et une partie de l'opposition va annoncer la couleur dés ce mois de juillet. Un « juillet » de revendications
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