A en croire Bés Bi (le jour), Pr Babacar Guèye se démarque de la position du Collectif des Organisations de la Société Civile pour les Élections (COSCE). Dans un communiqué, l’organisation a magnifié l’annonce faite par le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, lors de son adresse à la Nation, le 3 Avril 2024, relative à la mise en place d’une commission électorale indépendante avec un renforcement de ses moyens de fonctionnement et ses prérogatives.
Repris par le quotidien d’informations du groupe Emedia, le constitutionnaliste n’est pas du même avis. « La formule de la CENI n’est pas la panacée. Elle a échoué dans de nombreux pays », explique-t-il.
Pr Babacar Guèye propose à la place, entre autres options, « de maintenir le système actuel après en avoir corrigé les faiblesses » : En rendant par exemple, poursuit-il, « la DGE (Direction générale des élections) plus autonome à l’égard du ministère de l’Intérieur » afin de l’ériger « en une Délégation générale à l’élection. »
Le membre fondateur du COSCE ajoute que la DGE devra aussi être doté d’un budget.
Pour rappel, Pr Babacar Guèye est l’ancien président de la commission qui avait porté la création de la Commission électorale nationale autonome (CENA) en remplacement de l’Observatoire national des élections (ONEL).
Repris par le quotidien d’informations du groupe Emedia, le constitutionnaliste n’est pas du même avis. « La formule de la CENI n’est pas la panacée. Elle a échoué dans de nombreux pays », explique-t-il.
Pr Babacar Guèye propose à la place, entre autres options, « de maintenir le système actuel après en avoir corrigé les faiblesses » : En rendant par exemple, poursuit-il, « la DGE (Direction générale des élections) plus autonome à l’égard du ministère de l’Intérieur » afin de l’ériger « en une Délégation générale à l’élection. »
Le membre fondateur du COSCE ajoute que la DGE devra aussi être doté d’un budget.
Pour rappel, Pr Babacar Guèye est l’ancien président de la commission qui avait porté la création de la Commission électorale nationale autonome (CENA) en remplacement de l’Observatoire national des élections (ONEL).
12 Commentaires
Le Pr B. Gaye A Raison
il y a 3 semaines (12:12 PM)A l'image des grandes démocraties le Sénégal se distingue par la neutralité et la fiabilité de son administration et surtout par la transparence de la proclamtion des résultats retransmise par une presse extrêmement bien organisée et huilée. A ce niveau de proclamation en direct, le Sénégal fait mieux que les USA et la France où seul Bauveau est habilité à transmettre à la presse les résultats même provisoires.
Au Sénégal, l'administration organise des élections depuis 1848. Elle s'appuie sur un Commandement territorial très républicain et jamais pris à défaut.
Les difficultés apparues ont eu lieu au niveau du parrainnage (retrait des fiches, validation) donc au niveau d'une innovation certes utile mais mal pensée et mal élaborée. C'est à ce niveau qu'il faut apporter des corrections. Augmenter la caution et la barre de remboursement à 7% des suffrages.
il faut savoir stabiliser les structures en corrigeant leur imperfections
Si la CENA n'était pas efficace aurions nous une alternance aujourd'hui ? La réponse est non
alors qu'est-ce qui motive cette volonté soudaine de le changer avec un nouvel organe et certainement et surtout avec de nouvelles personnes
Barguet
il y a 3 semaines (11:41 AM)Reply_author
il y a 3 semaines (13:08 PM)Tapha
il y a 3 semaines (11:54 AM)J'ai du mal à comprendre la position du Pr Babacar Gueye qui a eu dans le passé à dire le contraire.
En plus ce qu'il propose est inutilement compliqué.
Barguet
il y a 3 semaines (12:31 PM)Neutre
il y a 3 semaines (12:12 PM)Dans combien de pays au monde il y a t-il un quasi-équilibre à l’Assemblée nationale entre le pouvoir et l’opposition? Dans combien de pays au monde un groupe de jeunes inspecteurs d’impôt a réussi a défier la puissance publique, avec tous ses moyens, et est arrivé au pouvoir de manière magistral.
Même si notre système Juridique est loin d’être parfait, nous n’avons pas les ressources ainsi que le temps nécessaire pour faire de sa réforme une priorité. Je suis d’avis que l’urgence est aujourd’hui économique et tous les moyens disponibles doivent y être affectes.
Comment expliquerez-vous dans 5 ans aux Sénégalais totalement exclu du développement, comme ceux qui se suicide dans des embarcations de fortune pour gagner l’Europe, car ayant perdu tout espoir et toute dignité, que des réformes institutionnelles étaient nécessaires afin de satisfaire leur besoins primaires?
Reply_author
il y a 3 semaines (12:54 PM)Patriote
il y a 3 semaines (13:03 PM)Rancune, aigreur, médisance, calomnie
Paradis
il y a 3 semaines (20:27 PM)Participer à la Discussion