« Au Sénégal, nous avons des lois et des textes archaïques, liberticides, dépassés… », Alioune Tine, Président de la Raddho qui réagissait, ainsi, suite à la condamnation du Directeur de 24 Heures Chrono. Selon lui, l’on tend vers « la dépénalisation du délit de presse. On n’emprisonne plus un journaliste pour diffamation. La question est réglée par le droit de réponse ».
C’est ainsi d’ailleurs qu’il rejoint Me Demba Ciré Bathily qui considère El Malick comme un prisonnier politique. « Son avocat (El Malick Seck) a raison de dire que son client est un prisonnier politique », déclare M. Tine
Aussi, le patron de la Raddho n’a pas manqué d’exprimer sa crainte du recul démocratique au Sénégal. « La manière dont le Sénégal a regressé en matière démocratique me fait peur », a-t-il exprimé. Par ailleurs, Alioune Tine dénonce « la politique de deux poids, deux mesures », en faisant allusion à « Il est Midi ».
S’agissant du cas de Farba Senghor, il estime « qu’il faut aller plus loin. Cela permettra à la justice sénégalaise de redorer son blason. Sinon, elle sera rattrapée par beaucoup de choses ». Il a, aussi, estimé que « l’image du Sénégal est ternie ». Non sans inviter les autorités à « augmenter leur capacité d’écoute ».
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