Après avoir longtemps été au service des présidents africains, le magazine panafricain Jeune Afrique s'est donné une nouvelle mission. Faire les yeux doux aux fils de chefs d'Etat surtout si ces derniers sont en position de parfaite succession «monarchique ».
Marwanne Ben Yahmed, le successeur de son père, à la tête du journal panafricain avec son frère Amir Ben Yahmed, est le journaliste le plus prolixe sur la place de Paris quand il s'agit de parler de Karim Wade. La dernière pommade du journaliste a été une « exclusivité » qui n'en était pas une : le démenti de Pape Abdoul Bâ dans l'affaire Millicom qui implique son «ami » Rimka avec une accusation d'une réclamation de 200 millions de dollars de la part du fils du président Wade.
«Un témoignage d’un poids énorme : désormais, Millicom se trouve démentie par… Millicom », dit le journaliste. En réalité, il commentait la sommation interpellative envoyée par Rimka au président du conseil d'administration de Millicom Sénégal. La petite exclusivité de Marwanne se retrouva rapidement sur le site du journal (jeuneafrique.com) alors que le site de l'Agence de presse sénégalaise et d'autres portails étaient déjà premiers sur le coup avec un traitement simple et professionnel de l'information sans volonté d'en rajouter plus.
Le même Jeune Afrique, par la même plume de Marwane Ben Yahmed, a été l'auteur de l'article le plus long jamais écrit sur Karim Wade près de 5 pages en janvier 2008. L'envoyé spécial du journal avait dressé un long et large portrait du Karim. Sans être flatteur, ni critique, il avait offert la couverture de son journal au «prince ». Une bonne « cover-story » aux allures d'une « opération de communication » pour Karim Wade. Finalement on est tenté de se demander jusqu'où ira Marwanne Ben Yahmed avec Rimka ?
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