Bientôt, Dakar sera débarrassée de ses «cars rapides» et de tous les autres transports en commun vétustes. En effet, le ministre des Transports Terrestres et des Transports Maritimes Intérieurs, Habib Sy a livré, hier aux transporteurs de l’AFTU un troisième lot de 72 bus de marque Tata. Ce troisième lot, porte ainsi le nombre de ces minibus à 293. Et il reste, selon les autorités un quatrième lot de 212 à livrer
Ainsi le gouvernement veut porter à 2000 le nombre de minibus en 2007 pour améliorer la mobilité urbaine.
Les autorités ont la volonté de changer le visage de Dakar. Et cela passe nécessairement par une restructuration des transports urbains. C’est pourquoi, Habib Sy a remis, au siège de Senbus, les clefs des 72 bus à Abdoulaye Guèye, président de l’Association du Financement des Transports Urbains (AFTU) et cela, grâce au soutien du Fonds de Promotion Economique (FPE). «Car l’objectif visé par le chef de l’Etat et son gouvernement est de débarrasser Dakar de ses voitures qui l’enlaidissent», a déclaré le ministre. Ce lot permet de porter ainsi les minibus à 293. Cependant le gouvernement ne compte pas s’arrêter là. Ainsi, selon toujours le ministre, il reste 212 autres minibus à livrer. Et cela pour porter le total à 505. Mais l’objectif de l’Etat, selon le ministre est de porter le nombre de cars en circulation à 2000 au courant de l’année 2007. Ainsi, le souhait du président Abdoulaye Wade est devenu une réalité a affirmé Ousmane Diop, directeur général de Senbus. Et pour le président des transporteurs, ces véhicules permettront une «professionnalisation du secteur et un respect des normes sécuritaires et environnementales». C’est pourquoi pour appuyer les professionnels des transports aux plans «technique, financier et administratif, l’Etat va mettre en place un programme spécial» a ajouté le ministre. D’ailleurs selon lui, il y’a «un changement de comportement déjà perceptible au niveau des transporteurs», et cela pourrait avoir un effet au niveau national. Cependant même s’il y a un changement de comportement perceptible au niveau des professionnels, il reste néanmoins à sensibiliser davantage ces derniers pour éviter les surcharges.
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