L’organisation non gouvernementale « Word vision » compte appuyer pendant 3ans l’ensemble des comités et acteurs qui s’investissent dans la lutte contre le Sida dans leurs zones d’intervention. Elle a en effet injecté une enveloppe d’un demi-milliard de nos francs pour conduire les activités de son nouveau projet « Red card » destiné à la lutte contre le Sida en milieu juvénile.
Le lancement du projet a eu lieu le vendredi 3 Mars à Kaffrine, ville située à 60 kms de Kaolack. C’était à l’occasion d’un premier atelier qui regroupait le président du comité départemental de lutte contre le Sida, le préfet Alioune Badara Mbengue, l’ensemble des acteurs départementaux et les dirigeants des associations sportives et culturelles ainsi que les organisations départementales des activités de vacances (ODCAV).
La rencontre visait trois objectifs majeurs : informer l’ensemble des participants sur les orientations du projet ; discuter avec eux des rôles et responsabilités des acteurs, mais en même temps déterminer toutes les zones cibles du projet.
Le projet « Red Card » ne cherche pas en effet à innover ou changer quoi que ce soit dans les différents programmes déjà élaborés par les acteurs eux-mêmes ou le comité national. C’est un projet qui vise surtout à appuyer financièrement et accompagner les comités et acteurs de lutte dans leurs interventions. Sa cible est la jeunesse, et ses responsables ont trouvé que dans le genre de collectivités comme Kaffrine, les associations sportives et culturelles (ASC) sont des mouvements qui mobilisent le plus de jeunes. Il semble plus aisée avec ces structures de faire passer le message et concocter le maximum de résultats dans leurs prévisions. Ce nouveau partenariat avec les associations populaires permettra, selon les responsables du projet, de mobiliser et de sensibiliser de manière efficace les jeunes des villages au moyen du sport et de la culture pour les inciter à adopter des attitudes et comportements sains face à la menace du VIH/ Sida. L’idée, avec la nouvelle stratégie, est surtout d’assurer la promotion du dépistage volontaire ; la lutte contre la stigmatisation et la mobilisation communautaire.
Pour l’heure, une enveloppe de 400 millions de francs est déjà disponible destinée au financement des activités prévues dans le département de Kaffrine, et il n’est pas exclu, compte tenu des réalités du terrain, d’étendre l’intervention aux marchés hebdomadaires et d’appuyer financièrement les partenaires pour l’implantation des centres de dépistage volontaires dans la zone de Kaffrine.
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