L’Agence autonome des travaux routiers (Aatr) désignée par l’Etat du Sénégal pour exécuter les chantiers de Touba chiffrés à 100 milliards de francs Cfa, se trouve sur une mauvaise pente. Et pour cause, les Chinois du groupe Hénan-Chine, impliqués dans les travaux de la ville sainte de Touba, menacent de se retirer. Du fait qu’ils n’ont pas été payés par les autorités sénégalaises via l’Aatr. Modou Guéye de la Svtp qui s’est allié avec Hénan-Chine, joint hier au téléphone, soutient «(qu’il n’est) pas au courant de cette information». Toutefois, des chefs d’entreprises désignés dans la réalisation des infrastructures se sont rendus avant-hier, mercredi, auprès du Khalife général des Mourides, Serigne Bara Mbacké, en compagnie des Chinois. Était-ce pour solliciter l’intervention du Khalife ? Était présent chez le Khalife, Modou Gueye, patron de la Svtp, qui s’est allié avec le groupe Henan-Chine, pour soumissionner dans les appels d’offres. Il y avait évidemment les Chinois de Henan-Chine et M. Sall de Afric-consult. Des sources proches de l’Aatr renseignent que «les chantiers de Touba connaissent des blocages à certains niveaux. Alors que l’État a déjà fait 5 décomptes». Le Khalife général des Mourides a désigné, de son côté, le ministre d’Etat, Me Madické Niang, et un de ses fils pour la supervision des travaux. Parallèlement, le Président de la République, Me Abdoulaye Wade, avait commandité un rapport sur les chantiers de Touba. Décision qu’il avait prise suite à des informations reçues à propos des appels d’offres lancés par l’Aatr et de la qualité des travaux dans la ville sainte.
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