‘Nous savons tous que la crise énergétique est due à des facteurs exogènes comme le renchérissement du baril qui a atteint des niveaux jamais égalés’, a expliqué le nouveau ministre de l'Energie, soulignant les ‘difficultés’ de son département dont le récent arrêt de production de la Société africaine de raffinage (Sar). Le nouveau ministre a aussi promis de ‘consolider (les) relations avec (les) partenaires, répondre aux exigences pressantes du secteur de l'énergie pour en faire un secteur qui conditionne la compétitivité de (l')économie et mener à bien les politiques définies par le chef de l'Etat’. Il va compter, a-t-il dit, sur les cadres, les agents et les démembrements du département de l'Energie pour en faire ‘un secteur performant, le poumon de l'économie nationale et lui donner les ressorts de son développement’. Samuel Sarr s'est encore fixé l'objectif de faire en sorte que ‘les usagers et les consommateurs n'aient plus à souffrir de la crise de l'énergie’.
‘Je quitte ce département en étant habité par l'esprit du devoir accompli’, a dit le ministre sortant Me Madické Niang, faisant savoir qu'un accord de financement pour l'approvisionnement du pays en produits pétroliers a été signé par le ministre de l'Economie et des Finances, Abdoulaye Diop et lui-même. ‘Les solutions qui nous sont proposées sont d'ordre financier et il reste à faire venir les financiers’, a-t-il dit à son successeur.
Samuel Sarr a été nommé ministre de l'Energie à la suite d'un léger réaménagement du gouvernement effectué, jeudi en conseil des ministre, tandis que Me Madické Niang, précédemment ministre de l'Energie et des mines, est nommé à la tête du département de l'Industrie et des Mines. La cérémonie s'est déroulée en présence de Me Souleymane Ndéné Ndiaye, ministre d'Etat, directeur de cabinet du chef de l'Etat, après la signature des procès-verbaux de passation devant une équipe d'inspecteurs généraux d'Etat.
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