L’image des taxis va recevoir une seconde jeunesse. Le projet de renouvellement du parc ambitionne de mettre en circulation 300 véhicules de marque iranienne (Samand) d’une valeur de 7,200 millions de F Cfa l’unité, sur une période 24 mois, est en cours de finalisation. Les détenteurs de livrets de taxis stationnés à l’aéroport vont ouvrir le bal dès le 15 février prochain, veille de l’ouverture de la Conférence islamique prévue à Dakar.
Le parc des taxis va être relooké. La phase teste du projet de renouvellement des taxis est dans sa phase terminale. Trois-cent taxis de marque iranienne (Samand) montés dans l’atelier de SENIRAN Auto à Dakar devront être livré d’ici le 15 févier 2008. C’est le fruit d’un compagnonnage entre le regroupement des chauffeurs de taxis, la Banque régionale de solidarité (Brs), des sociétés d’assurances de la place, de l’Union des mutuels d’épargne et de crédit de l’Unacois (Umecu-Def). Le directeur général de l’Umecu-Def, Pape Amadou Wade, fait savoir que, « pour ce projet, un système est actuellement mis en place pour respecter l’esprit de ses initiateurs qui revient à permettre aux chauffeurs de taxis de disposer de véhicule neuf ». La démarche veut qu’après identification de la profession du requérant, une ligne soit mise en place pour permettre au postulant d’avoir sous forme de crédit, les frais nécessaires destinés à l’assurance du crédit et autres frais administratifs autorisant le véhicule à circuler. Ce qui, selon M. Wade, fait que : « aucun apport personnel, ni intérêt n’est demandé aux chauffeurs qui, dès son inscription dans une des mutuelles agréées, pourra disposer d’un crédit de la Brs pour le prix du véhicule après dépôt d’un dossier ».
Le coût du taxi est fixé à 7,200 millions de F Cfa payable en 24 mois et sans apport personnel. Pour la phase de lancement, sur les trente prévus, le directeur général de l’Umecu-Def fait savoir qu’actuellement, 23 chauffeurs de taxis ont leur dossier déposé à la Brs. A l’en croire, les formes administratives se poursuivent afin d’atteindre le total. « Nous avons un objectif de 300 taxis sur les 24 mois. Un nombre qui peut évoluer en fonction des négociations qui sont en train d’être mené avec des bailleurs pour pouvoir disposer de lignes conséquentes ». A son avis, « ce projet a des chances de prospérer d’autant plus que la capacité de production de l’usine fabricante dépasse nos prévisions et les testes effectués par les chauffeurs de taxis sont concluants ».
Dans la même foulée, le vice-président de Ikco, fait savoir que l’usine de montage de SENIRAN à Thiès qui sera inaugurée dans le courant du sommet de l’Oci, a une capacité de 10 à 15 milles véhicules par an. Pour sa part, le ministre des transports terrestres et transports aériens, Farba Senghor avance que l’apport de l’État dans ce projet sera constitué par la prise en charge des assurances par le Fonds de promotion économique (Fpe). Ainsi, il a précisé que, « sur instruction du président de la république, tous les taxis Samand doivent être munis de compteur ».
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