Dans un communiqué parvenu à notre rédaction, le Syndicat unique et démocratique des enseignants du Sénégal (Sudes), salue l'ouverture du gouvernement face à la demande des enseignants du Moyen Secondaire
Les enseignants se sont donc rebiffés et, à leur corps défendant, ont développé des luttes dures dont les élèves et leurs parents ont été, à bien des égards, les malheureuses victimes. Il y a une lueur d'espoir : le gouvernement semble enfin prendre conscience de la légitimité des revendications posées. Ainsi, son ouverture face à la demande des enseignants du Moyen Secondaire est à saluer » note, le Sudes dans le communiqué.
Cependant, ce syndicat estime que le gouvernement doit se dire qu'il y a urgence tout en se pressant. Et poursuit le communiqué : « Sait-il (NDLR: le gouvernement) seulement que nombre d'enseignants s'attendaient à constater sur leur salaire de Janvier 2007, le relèvement de 20000 Fcfa de leur indemnité de logement ? » Le Sudes estime que les enseignants de l'Université ou du Moyen Secondaire, ont besoin de se documenter et de se recycler pour les derniers développements du savoir, d'où, l'importance de leur allouer une indemnité de recherche et de documentation qui n'est que justice.
Cependant, le Sudes n'a pas manqué de souligner le mal dont souffre l'école sénégalaise. « L'école sénégalaise va mal. Certes, ses maux ne datent pas d'aujourd'hui, seulement, ils se sont intensifiés du fait d'une mauvaise gestion des crises, que chaque Sénégalais et Sénégalaise doit se sentir interpellé » pense le Sudes dans son communiqué. Et le Sudes de poursuivre : « En vérité, malgré le discours d'autosatisfaction sur les prétendus 40% du budget national alloués à l'éducation, un constat amer s'impose : pour n'avoir pas donné à l'école toute la place requise, le gouvernement a failli ».
0 Commentaires
Participer à la Discussion