Fatou Sarr, plus connue sous le surnom de Fatou Sakho, est domiciliée au quartier Samba Diaw à Guédiawaye. Elle y vit avec son époux et leurs enfants. Un jour, la dame décide de confier sa fille Mame D. F à sa grande sœur établie à Kaolack. La tante devait s'occuper de l'éducation de nièce. Cela se passe bien pendant des mois voire des années. Du moins apparemment.
Le 3 d’août dernier, Fatou Sarr manque de tomber à la renverse en recevant un coup de fil de Mame D. F, âgée aujourd'hui de 15 ans. «J'ai été violée par mon oncle», lui confie l'adolescente. Médusée et inquiète, Fatou Sarr lui intime l'ordre de venir à Guédiawaye. Ce que la fille fait le même jour. Elle est à son arrivée immédiatement conduite au centre de santé Roi Baudouin où, après examen, le médecin confirme le viol. Mieux, l'homme de l'art informe la dame que la fille a eu plusieurs rapports sexuels.
Pressée de questions par le médecin, la mineure déclare qu'un jour, sa tante l'a laissée seule avec son mari. Ce dernier lui avait servi du thé qui l'en endormie. «À mon réveil, je me suis rendu compte qu'on avait abusé de moi», explique-t-elle. «Une autre fois, tonton m'a menacée et au terme de l'acte, il m'a ordonné de ne piper mot», a-t-elle ajouté.
À en croire la mère de la victime, lorsque qu'elle s'en est ouverte à sa sœur aînée, celle-ci a tout rejeté d'un revers de main. «Il n'y a rien de vrai sur ce que t'a raconté Mame D. F., elle ne fait que mentir. Elle est mauvaise», lui la tante. Peu de temps après, le père de la fille déshonoré se rend à Kaolack pour déposer une plainte au commissariat central de police de la ville. Et quand sa belle-sœur l'apprend, elle fait des mains et des pieds pour que la plainte soit retirée. Mais, le papa de la victime s'y oppose catégoriquement.
Hier, les limiers ont démarré les auditions. Mame D. F. et sa maman ont été les premières à faire face aux enquêteurs. Il reste à entendre le mis en cause, Mamadou Guèye. À signaler que la victime est assistée par l'Ong Grave.
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