Pour beaucoup, il restera l’homme de Sabra et Chatila, le responsable d’un massacre inqualifiable au Liban ; pour la plupart des Israéliens, il restera d’abord un grand soldat et un chef ; pour d’autres, enfin, il restera celui qui a tenté, à la fin d’une vie de combats, de séparer Israéliens et Palestiniens avant de sombrer dans un long coma....
Héros, salaud, recours, Ariel Sharon, dont la mmort a été annoncée samedi après plus de huit ans dans le coma, a eu plusieurs vies en une, et peut-être était-il tout cela à la fois, symbolique d’un conflit inextricable, fondamental et violent du XXe siècle, pas plus près d’une solution au début du XXIe.
Il a été en effet :
le héros israélien de la guerre de 1973 avec sa traversée du Canal de Suez qui a changé le cours du conflit ;
le soldat au parcours jalonné d’horreurs, du raid meurtrier sur le village arabe de Qibya en 1953, au massacre de Sabra et Chatila, en 1982, dont une commission d’enquête israélienne jugea qu’il avait une « responsabilité indirecte » ;
l’homme qui retira unilatéralement les colons israéliens de Gaza en 2005, après avoir été l’artisan de la colonisation juive massive des territoires palestiniens.
« Personne ne pourra déloger les juifs »
Ariel Sharon est né en Palestine à l’époque du mandat britannique, en 1928, à Kfar Malal, dans un moshav – un village coopératif de pionniers juifs du « retour à Sion » –, de parents venus d’Europe centrale, Pologne et Biélorussie.
Il appartient à cette génération d’Israéliens qui ont grandi dans l’idée qu’il fallait se battre pour gagner sa place dans cette partie du monde, qui se sont forgés le caractère dans les guerres – il les a toutes faites, depuis celle de l’indépendance en 1949 –, et qui pensaient que la fin justifiait les moyens, sans états d’âme.
Dans des « Mémoires » publiées en 1990 (éd. Stock), alors qu’il vit une traversée du désert suite à son discrédit de l’expédition au Liban en 1982, Ariel Sharon décrit l’état d’esprit dans lequel il a grandi :
« Mes parents étaient profondément convaincus que les Arabes avaient tous les droits en tant qu’habitants DANS le pays, et que juifs et Arabes pouvaient coexister. Mais ils n’étaient pas moins convaincus que seuls les juifs avaient tous les droits SUR le pays, et que rien ni personne ne pourrait les en déloger, pas même la terreur ou toute autre forme de violence. »
Retour sur un parcours inspiré par ces racines familiales et historiques, d’un des derniers acteurs (il reste Shimon Pérès, Président sans pouvoir de l’Etat hébreu) de la génération des fondateurs d’Israël.
Le héros du canal de Suez
La guerre d’octobre 1973 fut assurément la plus dangereuse pour l’Etat hébreu, celle qu’elle aurait pu perdre. Ariel Sharon retrouve son commandement du front sud, face à l’Egypte qui a réussi le tour de force de franchir le canal de Suez et de prendre pied dans le désert du Sinaï, occupé par Israël depuis 1967.
Ariel Sharon raconte dans les détails dans ses mémoires les confits qui l’ont opposé à l’état-major de Tsahal, un récit de la panique et de l’incohérence qui ont pu agiter les chefs militaires israéliens pendant toute la durée de cette guerre surprise.
En conflit avec les ordres venus d’en haut, il a un jour son supérieur hiérarchique direct, le général Gonen, à la radio :
« En fait de réponse, Gonen me passa un “savon” en règle, en hurlant dans l’appareil : si je n’obéissais pas aux ordres, je serais relevé de mon commandement – et tout de suite ! “Eh bien, viens ici et vois toi-même”, ai-je répété sans me démonter. “Non”, hurla encore Gonen. “Tu es révoqué, et à partir de cet instant même.” »
« Une gifle en pleine gueule »
Face aux avancées égyptiennes, Sharon a l’intuition de vouloir traverser le canal pour prendre ses ennemis à rebours. Il le fait avec un feu vert fragile de ses supérieurs, faisant passer une colonne de chars sur un pont de fortune.
Mais l’état-major ne comprend pas sa stratégie et estime qu’il est en danger d’être encerclé, ce que ses observations sur le terrain ne confirment pas. Il se retrouve peu de temps après à une réunion du haut commandement israélien dans le désert. Il y a là le ministre de la Défense, Moshé Dayan, le chef d’état-major David Elazar, et le supérieur hiérarchique de Sharon, le général Hayim Bar-Lev, lui-même un ancien chef d’état-major :
« Bar-Lev a finalement ouvert la bouche pour dire d’un ton calme et en choisissant soigneusement ses mots : “La marge entre ce que tu as promis de faire et ce que tu as fait... est très grande.” Au même moment, j’ai ressenti une immense fatigue.
Après tous ces terribles combats et nos lourdes pertes, alors que nos morts gisaient encore pêle-mêle sur le terrain, parce que nous ne pouvions les évacuer, ce groupe de chefs tirés à quatre épingles et bien sanglés dans leurs uniformes, luisant de propreté et rasés de près...
Et lorsque j’ai entendu cette phrase : “La marge entre ce que tu as promis de faire et ce que tu as fait est très grande”, je me suis dit qu’il n’y avait qu’une réponse à cela : administrer à Bar-Lev une gifle en pleine gueule. J’en ai ressenti un besoin irrésistible.
Jusqu’à ce jour, j’ignore encore comment j’ai pu me maîtriser. »
« Il est capable d’encercler le bureau du Premier ministre »
Malgré ces engueulades, l’expédition de Sharon en terre africaine donne à Israël un avantage décisif à l’heure où se négocie le cessez-le-feu sous l’égide des Nations unies. Et reste dans l’histoire militaire israélienne un des plus grands faits d’armes de Tsahal.
Mais Sharon y gagne sa réputation de grande gueule et d’insurbordination, surtout après une interview donnée à un journal israélien début 1974, dans laquelle il dit qu’il aurait dû désobéir à certains ordres absurdes venus d’en haut pendant les combats...
Menahem Begin, le leader de la droite israélienne et un temps le mentor de Sharon en politique, a dit de lui un jour :
« Sharon est capable d’encercler le bureau du Premier ministre avec ses chars. »
Le salaud de Sabra et Chatila
En 1982, Ariel Sharon est ministre de la Défense, lorsqu’Israël doit faire face à une escalade de la part des groupes armés palestiniens à partir du Sud-Liban, protégés par l’armée syrienne du régime Assad (le père, Hafez).
Il convainc le gouvernement de mener une opération « limitée » au Liban, afin de repousser les Palestiniens à 40 km de la frontière, au-delà de la portée de leurs roquettes. Pas question, promet-il, d’aller jusqu’à Beyrouth.
La logique de guerre en décide autrement et, comme on le sait, l’armée israélienne se retrouve aux portes de la capitale libanaise, où se trouvent Yasser Arafat et les dirigeants de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP). Ceux-ci finiront par être évacués fin août 1982 vers Tunis par la marine française, sur intervention de François Mitterrand.
Alliance avec les Phalangistes
L’armée israélienne opère en étroite liaison avec les Phalangistes chrétiens libanais, et Ariel Sharon a lui-même secrètement rencontré à Beyrouth, quelques mois, Pierre Gemayel, le fondateur des Kataëb (Phalanges) et l’ancien président libanais Camille Chamoun, deux dirigeants chrétiens.
Deux semaines après le départ d’Arafat, les miliciens phalangistes, en liaison avec l’armée israélienne qui contrôle la zone, s’apprêtent à « nettoyer » les camps palestiniens de Sabra et Chatila, où ils soupçonnent des combattants de se cacher avec des armes.
Sharon est au courant et, au cours d’une réunion du Conseil des ministres israéliens le 16 septembre, il reçoit un message l’informant que l’opération a débuté.
Le lendemain, écrit-il dans ses mémoires :
« De retour à la ferme, dans la nuit, je reçois à 21 heures un appel de Rafoul Eytan [alors chef d’état-major, ndlr]. Il venait de rentrer de Beyrouth, me dit-il, et il y avait eu des problèmes. »
« Problèmes »... Un euphémisme pour un carnage auquel se sont livrés les miliciens phalangistes, plusieurs centaines de morts, jusqu’à 3 000 selon certaines estimations, hommes, femmes, enfants, vieillards... A deux pas des positions israéliennes avec lesquelles l’action des miliciens avait été coordonnée.
« La guerre de trop »
Le choc est total, y compris en Israël où la guerre du Liban est déjà perçue par une partie de l’opinion comme « la guerre de trop ». Les manifestations pacifistes se multiplient, avec des foules records pour Israël, prenant pour cible Ariel Sharon, le « faucon ».
Sous la pression de l’opinion, nationale et internationale, le gouvernement doit nommer une commission d’enquête devant laquelle Ariel Sharon doit s’expliquer, comme le rappelle ce document de l’INA. Il y révèle notamment qu’il n’avait pas informé le Premier ministre, Mehanem Begin, de sa décision d’autoriser les milices chrétiennes dans les camps palestiniens.
Sharon est le coupable idéal, un profil de tête brûlée, au comble de l’impopularité, susceptible de tout prendre pour protéger le gouvernement. C’est ce qui se passe. Le verdict de la commission, dirigée par un juge, est sans appel : le ministre de la Défense a une « responsabilité indirecte » dans le massacre.
« Une stigmatisation que je rejettais entièrement »
Même avec ce qualificatif d’« indirect », Ariel Sharon accuse le coup. Et, double peine, il réalise qu’il est lâché par ses « amis » politiques, en quête de bouc émissaire. Il écrit dans ses mémoires :
« Bien que m’attendant à ce genre de conclusion, j’étais révolté par l’accusation de “responsabilité indirecte”. Ce concept n’avait aucun fondement en droit israélien.
Mais, et c’est bien plus important, je savais au fond de moi-même que jamais je n’avais prévu ce qui était arrivé, malgré ma connaissance des affaires libanaises.
[...] Les juges ont peut-être décidé que, dans un traumatisme national, il fallait que quelqu’un reçoive le blâme. Quoi qu’il en soit, c’était une stigmatisation que je rejetais entièrement. »
Begin contraint Sharon à la démission, une blessure terrible qui lui rappelle une phrase que lui disait son père : « Arik, tu peux faire ce que tu veux, mais tu dois me promettre une chose. Ne jamais livrer de juifs. Jamais. »
Dans ses mémoires, il ajoute :
« Et maintenant, me disais-je, regarde ce qui vient d’arriver. Ceux-là même qui, alors, étaient les victimes, venaient de me livrer à la foule ; c’est bien cela qu’ils avaient fait. »
« Menahem, c’est vous qui m’avez livré »
Il le dira d’ailleurs à Begin, le grand homme de la droite nationaliste, auquel il lancera un jour :
« Menahem, dis-je, c’est vous qui m’avez livré. »
A l’heure de sa mort, Ariel Sharon restera pour le monde entier le responsable de Sabra et Chatila. Mais jusqu’au bout, le guerrier n’aura accepté cette responsabilité, même « indirecte », et il n’y a pas, dans ses mémoires, le moindre regret.
Adieu Gaza : le pari de Sharon
Lorsqu’en janvier 2006, Ariel Sharon est tombé dans le long coma dont il ne se relèvera jamais, il a laissé les Israéliens avec une question à jamais sans réponse : qu’aurait-il fait du nouveau mandat à la tête du pays qu’il s’apprêtait à recevoir des électeurs ?
Car à près de 80 ans, ce soldat de l’extrême au parcours entâché de tant de sang, s’est réinventé en homme politique pas aussi « faucon » qu’on ne l’aurait imaginé.
En 2003, Sharon claque la porte du Likoud, son parti historique, et fonde une nouvelle formation de « centre droit » dans l’échiquier israélien, Kadima. Devenu Premier ministre, il déclare à la surprise générale que « maintenir 3,5 millions de Palestiniens sous occupation n’est bon ni pour eux, ni pour nous ».
Mais à la différence des travaillistes de Pérès et Rabin, qui avaient négocié les accords d’Oslo en 1993, dans l’impasse depuis l’assassinat d’Yitzhak Rabin en novembre 1995, Ariel Sharon choisit d’agir unilatéralement.
En 2005, il décide l’évacuation de la bande de Gaza, territoire palestinien dans lequel se trouvent trois zones de colonies juives. Il les fera sortir manu militari contre les cris de « trahison » lancés par une partie de la droite annexioniste qui ne comprend pas comme l’homme qui a incarné le mouvement de peuplement des territoires palestiniens a pu devenir celui qui chasse des juifs de « leur » terre.
Qu’aurait-il fait après Gaza ?
Sa disparition, de fait, dès janvier 2006, laisse de nombreuses questions sans réponse, tant l’homme était secret et décidait seul :
- Qu’avait-il en tête pour la Cisjordanie, où les colonies juives empêchent toute cohérence territoriale pour les Palestiniens ?
- Qu’aurait-il fait face aux islamistes du Hamas qui ont pris le contrôle de la bande de Gaza et harcèlent régulièrement le sud d’Israël à coups de roquettes ?
- Qu’aurait-il décidé pour Jérusalem, lui qui avait acheté une maison dans la vieille ville, côté palestinien, et qui fut accusé d’être à l’origine de la seconde intifada, en 2000, lors d’une visite très provocatrice ?
Ces questions sont paradoxales au regard de l’histoire d’Ariel Sharon. Et pourtant, elles se posent.
« Une figure paternelle »
Dans un texte profond publié dans le quotidien britannique The Guardian, quelques jours après l’accident cérébral de Sharon, l’écrivain David Grossman, pourtant lié à la gauche israélienne et au mouvement « La paix maintenant », écrivait :
« En un temps incroyablement court, Sharon s’est métamorphosé : il était l’un des hommes les plus haïs et redoutés de la plupart des Israéliens, il est devenu un leader respecté, accepté, et même aimé par son peuple. Il est devenu une sorte de figure paternelle, énorme, puissante, que les Israéliens sont prêts à suivre, les yeux fermés, là où il veut les emmener. Leur foi en lui est si grande qu’ils ne lui demandent même pas de leur dire dans quelle direction il va. »
Des successeurs sans vision
Incroyable retournement de l’Histoire, même si nous ne saurons jamais, en effet, où il se proposait d’emmener les Israéliens. Mais il avait entamé quelque chose, que ses successeurs n’avaient ni la vision, ni la légitimité, ni la carrure pour poursuivre. Si tant est qu’ils aient su où aller.
Sharon disparaît véritablement au moment où Benyamin Netanyahou et sa coalition droite-extrême droite ne sont toujours pas décidés à « en finir avec l’occupation », pour reprendre la formule d’Ariel Sharon, celui de 2003. C’est ce constat qui donne du sens à la disparition d’un des derniers géants israéliens du XXe siècle, pour le meilleur ou pour le pire.
55 Commentaires
Kmdeug
En Janvier, 2014 (12:53 PM)Alakh
En Janvier, 2014 (12:55 PM)Rip
En Janvier, 2014 (12:55 PM)Mort D'un Bourreau
En Janvier, 2014 (12:55 PM)Mimi
En Janvier, 2014 (12:56 PM)Reste à les payer dans l'au de là.
Mafoi
En Janvier, 2014 (12:57 PM)Asile
En Janvier, 2014 (12:57 PM)Qu'ALLAH lui rend le fruit de ses actes sur cette terre
Saloum Senegal
En Janvier, 2014 (13:00 PM)Dj
En Janvier, 2014 (13:00 PM)Israel
En Janvier, 2014 (13:02 PM)Fres
En Janvier, 2014 (13:02 PM)Mba
En Janvier, 2014 (13:03 PM)Ahura Mazda
En Janvier, 2014 (13:03 PM)Ariel Gamou
En Janvier, 2014 (13:04 PM)Verite001
En Janvier, 2014 (13:06 PM)Comme quoi SEUL DIEU EST ETERNEL ET MERITE TOUT LE RESPECT .
Maintenant son sort est entre les mains de DIEU.
Leuk
En Janvier, 2014 (13:06 PM)Ohhh
En Janvier, 2014 (13:08 PM)A. Sharon est parti outre-tombe pour, tres certainement, repondre de ses actes aupres d'un Seigneur Tout Puissant, Maitre Absolu des Cieux et de la Terre, et a nous de biennous rappeler que :"Toute ame goutera la mort, et vous setez a votre Seigneur"
Eeh gayyii dama nééé nanu setat sunu boop yi. Aduna dé yarul yen-yi!!!
Kanni
En Janvier, 2014 (13:15 PM)Enenfersalaud
En Janvier, 2014 (13:25 PM)Djiadiste
En Janvier, 2014 (13:27 PM)Zou
En Janvier, 2014 (13:51 PM)???? ???? ???? ????????? ?????? ???????? ??????? ?????? ?????? ?????? ???? ??????? ?? ???? ??? ????? ?????? ?????? ??????. ???? ???? ?? ???? ?? ??????? ?? ??????
Leboom
En Janvier, 2014 (14:43 PM)La vie continue meme apres sa mort les crimes continuent alors qu'on nous parle pas de paix.
Verite001
En Janvier, 2014 (14:47 PM)Arrete d'insulter la memoire du general degaulle ,toi tu n'es pas saint d'esprit ,tu oses comparer degaulle un grand homme d'état a ce general putchiste sanguinaire egyptien??? je suis logique dans mon raisonnement,sharon le boucher de tel aviv et sissi le boucher du caire kif kif .
Par ailleur tu dis que ce boucher sissi est venu pour liberer l'egypte des frères musulmans,tu ne fais que raconter des histoires ,ce general est la pour ses propres interets la preuve il aurait annonce qu'il va se presenter aux elections presidentielles egyptiennes.
Ce que je veux te faire comprendre c'est ceci : imagine un peu le tolle que cela aurait fait a travers le monde si a la place du boucher al sissi ,c'est des israeliens qui avaient massacre des arabes de la sorte.
Sache que les israeeliens ont des barbares de meme que les arabes ont des barbares,tuez des milliers d'egyptiens qui manifestaient de maniere pacifique ,c'est un acte barbare.
Oupa
En Janvier, 2014 (15:00 PM)@charogne
En Janvier, 2014 (15:35 PM)A chacun son jour. Qu'ALLAH lui rétribue ses actes! amin
Thiaa
En Janvier, 2014 (15:52 PM)Qui deposaient leur veto ou d'autres refusaient de votermoyens
Pour le defendre devant l 'Assemblee des Nations Unies
Feront la meme chose aujourd'hui devant Dieu
Pour qu'il ne soit pas puni par le tout puissant
Il a laisse un triste parcourt et triste souvenir
Quelle la difference entre Hitler et lui
Hitler tuait les juifs et lui tuait les arabes
8 ans cloue dans un lit
Manger et toilette changement de " couches"
A chaque fois comme un Bebe a l'age de 80ans
Quelle souffrance????????????
Quelle Odeur?????????????
Quel mauvais signe pour un mortel????
Quel triste sort pour un grand militaire?????
Quelle mauvaise Fin?????
Retournons vers Dieu
Avant qu'il ne soit pas trop tard
L'homme est vraiment malheur
Par son orgueil il veut toujours au dessus de tout
Vous avez le pouvoir
Faites ce que vous voulez
Et apres Dieu fera de vous de ce qu'il veut
Mortel et ephemere que sommes
Finalite de l'homme =la mort
Quelle soit sa puissance
Sharon est entrain de recolter ce qu'il a seme
Pas de veto
Pas d'avocat
Pas de lettre de recommandation
Pas de bras de long
Triste est le sort d'un mortel
Oussou Bane
En Janvier, 2014 (16:04 PM)Hikkma
En Janvier, 2014 (16:11 PM)Salam
En Janvier, 2014 (16:28 PM)Iba
En Janvier, 2014 (16:40 PM)Sympathie-gaza
En Janvier, 2014 (16:49 PM)Sharon et les charognards
Devant le cadavre pourri et puant d’Ariel Sharon,
Se disputaient deux camps, mangeurs de charogne.
L’un voulait le croquer comme toute bête qui meurt ;
L’autre lui refusait un si grand honneur.
Tandis que, coup sur coup, ils se renvoyaient des arguments,
Et que, de plus en plus, ils se parlaient violemment,
Arrive des airs, pressé comme le vent,
L’Aigle qui jeta le cadavre dans un fossé incandescent.
Le gazoui de coeur
Sympathie-gaza
En Janvier, 2014 (16:56 PM)Sharon et les charognards
Devant le cadavre pourri et puant d’Ariel Sharon,
Se disputaient deux camps, mangeurs de charogne.
L’un voulait le croquer comme toute bête qui meurt ;
L’autre lui refusait un si grand honneur.
Tandis que, coup sur coup, ils se renvoyaient des arguments,
Et que, de plus en plus, ils se parlaient violemment,
Arrive des airs, pressé comme le vent,
L’Aigle qui jeta le cadavre dans un fossé incandescent.
le dazaoui de coeur
Baba
En Janvier, 2014 (17:12 PM)Invité
En Janvier, 2014 (17:29 PM)Beeg
En Janvier, 2014 (17:48 PM)Magatte Ndiaye
En Janvier, 2014 (17:53 PM)Magatte Ndiaye
Reply_author
En Novembre, 2024 (18:14 PM)Qu'il Aille En Enfer
En Janvier, 2014 (18:01 PM)Juste Une Remarque
En Janvier, 2014 (18:25 PM)Pourquoi tous ces insultes contre les israeliens, ça vous rapporte quoi.
Françoisgomis
En Janvier, 2014 (18:46 PM)Mouray
En Janvier, 2014 (21:41 PM)Sabra
En Janvier, 2014 (21:47 PM)Goli
En Janvier, 2014 (22:14 PM)Charogne
En Janvier, 2014 (22:35 PM)Deug Deug
En Janvier, 2014 (22:35 PM)Diop
En Janvier, 2014 (23:28 PM)Un Passant
En Janvier, 2014 (23:37 PM)Rat Du Desert
En Janvier, 2014 (01:04 AM)Tawheed
En Janvier, 2014 (04:46 AM)Senegalais Saloum
En Janvier, 2014 (06:05 AM)Hollande
En Janvier, 2014 (10:49 AM)Khossa
En Janvier, 2014 (11:07 AM)Fakha
En Janvier, 2014 (11:53 AM)Yankhouba
En Janvier, 2014 (20:51 PM)Ba
En Janvier, 2014 (15:12 PM)GaÏndé
En Janvier, 2014 (23:11 PM)L'on a dit que Arièl Sharon est mort. Messieurs, dites vous bien qu'il était entrain de subir les châtiments divins sur terre qui ne sont qu'une infime peine par rapport a ce qui l'attendra juste le Samedi après son dernier soupir. Voilà un avis et une mise en garde lancé par le TOUT PUISSANT à tous ces dirigeants du monde qui modifient une loi ou force une décision pour entrer en guerre pour tuer des civiles et des innocents qui n'ont rien à voir avec.
Il est temps de vous repentir avant qu'il ne soit tard.
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