La finance islamique compte gagner le marché sous-régional de l’Afrique de l’Ouest. Mais d’abord, il faut conquérir le Sénégal qui a mis en place le Plan Sénégal émergent pour permettre au Sénégal et aux pays de la sous-région de connaitre la finance islamique.
Selon Mamadou Lamine Mbacké, «les pays de la sous-région, ne connaissent pas encore les mécanismes de la finance islamique. Ce sont ces genres de manifestations qui vont permettre aux pays africains de connaitre, de savoir les articulations et les potentiels des finances islamiques. Mais aussi, profiter des avantages qu’elle offre. Donc, cette rencontre est d’une importance pour le Pse qui est chère au chef de l’Etat. Elle représente un marché de 2 milliards et l’Afrique ne représente que 5%».
«Elle finance plus de 38% des projets du Plan Sénégal émergent. La finance islamique est une finance de l’économie réelle. C’est une finance participative. Il y a une forte possibilité d’exploiter ces fonds estimés à deux milles milliards de dollars pour une croissance de 25%», informe le président de l’Iafi.
«Le développement du Sukkuk méconnu par bon nombre de pays Africains sera l’œuvre de l’expertise local sénégalaise, car le Sénégal est assez développé et très avancé dans le second projet et notre institut prend les devants à travers la coopération avec le gouvernement», souligne Mamadou Lamine Mbacké.
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