(BONNE GOUVERNANCE) Macky Sall ne protégera personne. C’était dit. Ça commence…

Blogs

(BONNE GOUVERNANCE) Macky Sall ne protégera personne. C’était dit. Ça commence…

Même si certains ont cru devoir dénoncer des lenteurs et que, d’autres arguaient juste les effets d’annonce habituels chez nos dirigeants, la promesse du chef de l’Etat de ne protéger aucun prévaricateur des deniers publics n’était pas que du vent. Le bâton se fait sentir. La preuve par la longue liste de fonctionnaires, de l’administration territoriale et des domaines, démis de leurs fonctions après la destruction de la Cité Tobaggo. Et cela ne fait que commencer à propos des dossiers marqués par des malversations.

 

L’impression est fortement laissée par les propos du Premier ministre du jeudi 25 juin dernier du haut de l’Hémicycle de l’Assemblée Nationale lors de son passage devant les députés. « Je puis vous assurer que j’ai signé des lettres adressées soit au ministre de la Justice soit aux autres ministres pour m’assurer du suivi des instructions du chef de l’État, y compris les instructions relatives au rapport 2015. Et j’ai cité le ministre de la Justice parce que dans certains des cas, quand il y a matière à transmettre aux tribunaux ce sera fait », a informé Mohamed Boun Abdallah Dionne. Il ajoute : « l’impunité c’est quelque chose qui est terminée dans notre pays et le chef de l’État avait dit qu’il ne protégerait personne. J’ai eu à signer des lettres, des courriers, donnant instruction au ministre de la Justice de poursuivre et ce sera fait ».

 

A sa suite, nous sommes bien sûr nombreux à applaudir. Pour de nombreuses raisons. Notamment, cet espoir de voir, un peu plus concrètement, se dérouler la gouvernance vertueuse promise par Macky et de sanctionner des mis en cause dans la gestion de l’Etat. Lesquels au pire des cas n’avaient à faire qu’avec…la vindicte médiatique.

 

Se prononçant quelques jours après la publication du rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE), suivant d’autres de la Cour des Comptes ou de l’Armp, le chef du gouvernement répond à une question taraudante pour bien des esprits, et pas que les plus faibles, à la suite de ces textes : les conséquences qu’on en tire. Le plus surprenant souvent, décevant également, étant de voir un mis en cause, au lieu d’être sanctionné, rebondir à une autre station. Parfois même, plus juteuse.

 

Désormais, les sanctions vont tomber. Les populations, les militants des droits de l’homme, la Société Civile, les bailleurs, ne demandent que ça. Afin que, l’on ne laisse pas prospérer les idées selon lesquelles les faits combattus contre Wade restent toujours solidement ancrés dans la gestion des affaires au Sénégal.

 

Il faut également, chose importante, que le bâton ne tape pas de façon sélective, dans la chaîne de responsabilités. Que les mis en cause soient de hauts fonctionnaires, de simples agents de l’Etat ou des proches de dignitaires étatiques. 


Cette entrée a été publiée dans Politique. Vous pouvez la mettre en favoris avec ce permalien. Alerter

Vous pouvez lire aussi

Commentez cet article

Pseudo *

Votre commentaire :

Pseudo *

Mon commentaire *