Le Blogs de : Souleymane Thiam

La chaîne de télévision France 24 a diffusé un reportage le vendredi 10 juillet autour de ce qui s’apparente à une nouvelle déviance dans la société française. Le générique parle de « harcèlement subi par les femmes » dans les transports en commun : bus, métros, RATP, etc.

Selon un sondage cité par le reportage, 100% des femmes interrogées ont dit avoir été victime, au moins une fois, d’un harcèlement à bord d’un transport en commun parisien, une station de métro, une gare, etc. Sur le profil des auteurs, elles révèlent qu’il s’agit généralement de jeune d’un âge maximum estimé à 25 ans. Au passage, certaines sondées ont révélé le contenu des messages à elles glissées par les harceleurs. Tout frise le salace…La Police française est déjà aux trousses de ces délinquants de "type nouveau".

Sans la suite de la vidéo, on voit d'ailleurs des éléments des forces de l'ordre interpeller un jeune homme qu'ils ont apparemment filé longtemps, afin de le prendre la main dans le sac. Ou plus exactement...le pantalon sur la jupe d’une jeune dame. A l’aide d’une caméra cachée, il est montré comment le jeune homme a slalomé dans le métro, profitant des mouvements, pour se rapprocher de sa cible et victime.

Plus orienté sur la manière des Françaises de vivre ce phénomène, le reportage ne fait pas été d’explications, de spécialistes ou même des auteurs, pour mieux le comprendre. on les considère simplement comme des bandits.

Sous nos cieux, on les considère comme des fous, malades ou encore maniaques sexuelles. La presse en a très souvent fait ses choux gras lorsqu'untel est pris à partie dans un bus pour s'être trop approché d'une dame ou avoir carrément poussé les choses jusqu'à saillir sur les habits de celle-ci. Ces messieurs souvent sous des allures honorables appelés sont appelés « tafkat », littéralement frotteurs en wolof. On en trouve cependant des gens pour essayer de les défendre, en arguant que des femmes, mal intentionnées ( ?) peuvent les avoir provoqués et les amener à perdre le contrôle.

Dans tous les cas, la vindicte populaire se déverse sur eux et les couvre de honte. Ce qui fait que, pour bien des hommes, être dans un de ces transports en commun, c'est éviter tout contact corporel avec les passagères. Pour éviter les aguicheuses ou de prendre le risque de voir ses pulsions incontrôlables.