(MANDAT, REVISION CONSTITUTIONNELLE) Et Macky ouvrit tous les fronts, contre lui

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(MANDAT, REVISION CONSTITUTIONNELLE) Et Macky ouvrit tous les fronts, contre lui

Après quatre longues années à répéter sa volonté de réduire son mandat en cours, de sept à cinq ans, le Président Macky Sall ne tiendra donc pas sa promesse. Depuis, les Sénégalais sont nombreux à vouer aux gémonies tout ce qui le concerne. Alors qu’il aurait pu continuer à gouverner sans grandes inquiétudes.

 

La date mardi 16 février 2016 restera à jamais gravée dans les annales politiques sénégalaises. Du discours à la Nation du président, longtemps attendu et prononcé cedit jour, l’on ne retiendra qu’une chose : le mandat en cours ne sera pas réduit, par conséquent la prochaine présidentielle aura lieu en 2019. Une « journée noire » ont même fini de décréter certains. Qu’importe finalement la couleur ! Le « wakh wakhète » (reniement) qui valut à Wade tous les déboires n’a pas laissé que de bonnes leçons aux hommes politiques sénégalais.

 

Pour avoir été un des grands voire le principal bénéficiaire de cette attitude regrettable de l’ex-président, Macky Sall était sans doute le moins attendu sur ce terrain. Une déception donc fort justifiée de la part de ceux qui en éprouvent.

 

La faute à trop de calcul politique par le président Sall qui, outre la vindicte populaire, gagne, une perte en réalité, le réveil de toutes les couches susceptibles de s’opposer à lui. C’est du pain béni pour son opposition qui jusque-là trouvait son champ d’expression rikiki. Dans Benno Bokk Yakaar la majorité forte autour de lui pour le porter au pouvoir en 2012 et gérer depuis, on note déjà des démissions et il serait peu surprenant que le mouvement aille crescendo. De toute façon, bien des alliés seront dorénavant méfiants, pour dire le moins, à l’endroit d’un compagnon « difficile à se fier » ou « versatile ». Quid d’un front social fort houleux à cause d’engagements non respectés par l’Etat, envers les enseignants notamment ? Ses acteurs pourront-ils être convaincus de croire en un Etat dont le chef ne fait pas forcément de la parole donnée…une parole d’évangile ? Pas besoin de chercher midi-quatorze heures pour une réponse !

 

A l’évidence, le Chef de l’Etat n’avait point besoin de pareille situation, lui qui, sans encore de grandes réalisations comparables à celles de son prédécesseur, bénéficiait de l’espoir et de la confiance du peuple de le voir marquer son passage. Qui plus est, après les années chaudes sous son prédécesseur, le souhait était de voir les ardeurs politiques se tasser. Pour une gouvernance paisible de Macky Sall. On va plutôt désormais vers la gouvernance difficile, si elle n’a déjà commencé.

 


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Beug Mbaax - #1

Wax Gua Deug Dia Dieuf

le Lundi 22 Février, 2016 à 14:20:33RépondreAlerter

Gainde - #2

Un Groupe D Opposante Soucieux De Faire Plaisir à Leur Mentor Et De Partisans Mécontents Du Régime Sont Entrain De Nous Faire Croire à Un Waxr Wakhete De Macky. C Est 1 Mauvais Procès. C Est Moustapha Sénégalais Tous Ki Avons Empêcher Macky D'en Pouvoir Tenir Sa Promesse . Car Il A Jure Devant Nous Tous De Respecter Notre Parole Commune Qu Est La Constituons Et De La Défendre. Kel Sénégalais P Assumer De Laisser 1 Président Réduire Ou Allonger Son Mandat à Sa Guise En Faisant Fi à Mon Constitution. Sénégalais Nous Devons Défendre Notre Président Ki à Choisi De Nous Respecter à Travers Notre Constitution Ki Réfute De Modifier 1 Mandat En Cous

le Mardi 23 Février, 2016 à 01:08:42RépondreAlerter

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