(sociÉtÉ) Avec Le Plastique, ça Ne......
Mardi 09 Mai, 2017
Popular News
More in faits-divers
Pour une première participation à un Mondial de leur catégorie, les U20 du football sénégalais ont marqué les esprits et atteint les ¼ finales. Treize années plus tôt, les Lions A avaient réussi la même performance, avant de courber devant la Turquie. Ils avaient pourtant déjoué tous les pronostics, pour ensuite laisser la triste impression d’être rassasiés avant terme, décevant ainsi tous les espoirs. Ne faites pas comme vos ainés de 2002 a-t-on envie aujourd’hui de crier à l’endroit des poulains de Joseph Koto !
Ce dernier a d’ailleurs été le premier à indiquer la direction à prendre. « Il n’y a plus de calcul à faire », a-t-il dit. Un appel qui se comprend aisément, au vu du parcours connu par ses joueurs. Qui, entrés dans la compétition par une lourde défaite contre le Portugal, laissant ainsi sceptiques presque tous les férus de football, avaient par la suite redressé la barre par un nul contre la Colombie et une victoire devant le Qatar. Ibou Sy et ses copains avaient du coup gagné le ticket pour le second tour et s’y montrèrent hargneux, héroïques face à des Ukrainiens donnés favoris, pour avoir survolé leur poule.
Ils ont rendu fier tout le peuple, à commencer par son chef Macky Sall qui les a félicités en ces termes : « Bravo aux Lions de l’équipe nationale des moins de 20 ans qui se sont qualifiés pour les quarts de finale de la coupe du monde après un match haletant face à l’Ukraine. Bonne continuation! ». Dans ce message, le plus important est bien sûr…à la fin. Aller jusqu’au bout leur dit, en sibyllin, le Président de la République. Car, et les supporters sont également nombreux à le penser, être arrivé à ce niveau et ne pas se donner le moyen de continuer serait un véritable gâchis. Pour ne laisser que de l’amertume.
Un sentiment largement répandu au Sénégal en 2002 avec les El Hadj Diouf, Khalilou Fadiga et autre Moussa Ndiaye durant le Mondial organisé en Corée du Sud et au Japon. Une éclatante victoire devant la France, deux nuls contre le Danemark et l’Uruguay, et une leçon de football en 1/8e contre la Suède avaient fini de faire entrevoir le chemin de Yokohama pour la finale, avant que la Turquie ne vienne ruiner toutes les espérances. Non pas qu’elle fut meilleure, mais parce que les Lions avaient déjà l’esprit dans les airs et non vers…les aires de jeu, pour les matchs importants qui pouvaient les mener au nirvana avaient l’impression d’en avoir déjà suffisamment fait et d’être au sommet. Et comme souvent dans pareil cas, la chute fut rude.
Les Koto boys ayant suivi un chemin similaire, on ne peut manquer de faire des comparaisons. Pour mieux attirer les attentions voire carrément tirer la sonnette d’alarme. D’autant plus que l’adversaire de ce dimanche, l’Ouzbékistan, présente un profil de « prenable », avec des statistiques de deux défaites, en matchs de poule, et deux victoires. C’est une raison supplémentaire pour dire à Sidy Sarr, Mamadou Thiam, Rémy Nsallan et consorts que la suite est plus intéressante, avec notamment cette ½ contre le Brésil ou le Portugal. Etre entré dans l’histoire est une bonne chose, s’y installer solidement est encore mieux. Cependant, ce n’est possible qu’en ayant les pieds sur terre, en ne jubilant pas avant d’avoir gagné les matchs.
Mardi 09 Mai, 2017
Lundi 24 Avril, 2017
Dimanche 09 Avril, 2017
Dimanche 02 Avril, 2017
De Grace Laisser Ces Jeunes En Paix Car Ils Mesurent Plus Que Leurs Aines De 2002 Les Enjeux Qui S\'offrent à Eux.continuer De Des Ignorer Comme Vous L\'aviez Si Bien Fait Depuis Le Debut De La Competition En Faveur De L\'equipe A.
Pseudo *
Mon commentaire *