(POLITIQUE) Le pouvoir « fabrique » le candidat Khalifa

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(POLITIQUE) Le pouvoir « fabrique » le candidat Khalifa

Présenté, sans qu’il n’en ait jamais manifesté l'ambition, comme un candidat sérieux à la prochaine présidentielle, Khalifa Sall voit sa côte de sympathie croître sans cesse.
Le plus cocasse, est que les responsables du parti majoritaire au pouvoir, l'Apr, font le boulot pour le maire de Dakar et sa formation le Ps. Ils fabriquent un adversaire qui, en cas d'élection, pourrait ne pas leur faire que du bien.


Il y a eu quelques mois auparavant l'affaire de l'emprunt obligataire « bloqué » par l'État. Le Sénégal bruit depuis quelques jours du conflit autour de l'aménagement de la Place de l'Indépendance opposant le maire de Dakar au ministre du Cadre de Vie Diène Farba Sarr.

 

Dans les deux cas, bien des Sénégalais ne sont acquis qu’à une conviction : une épreuve de forces contre l'édile de la capitale. Pour l'empêcher de réussir un bilan élogieux à et s’en servir sur le chemin vers le Palais que ses partisans ont fini de lui déblayer.

La possibilité d’une candidature de Khalifa fait débat, y compris chez les socialistes, quoique de façon encore non officielle mais surtout pas avec un responsable de premier plan. Il reste que, en sa qualité de Numéro 2 du parti et face à la « fin » fort probable des ambitions présidentielles du patron du Ps Ousmane Tanor Dieng, Khalifa se positionne comme celui sur qui compter pour la suite. Avec comme étape essentielle de conduire la troupe en cas de scrutin. Rendez-vous auquel, étant donné son envergure et son histoire, le Ps ne peut ou n'ose pas se soustraire.

 

D'ailleurs, une logique forte et habituelle dans cette formation est déjà en cours : l'étude minutieuse de tous les paramètres en vue d'une candidature et de bien préparer celle-ci. Une chance est déjà venue se concrétiser pour eux, celle de voir une grosse partie du job faite pour eux. Car, si à l'interne convaincre les militants est un travail à faire, en dehors les socialistes peuvent s'estimer heureux qu'on leur ait facilité les choses.

 

Le reste sera que Khalifa se détermine, le parti de lui faire confiance et de mettre en branle sa machine, qu'on sait redoutable. Cela pourrait régler aussi le problème dans ce qui est considéré à la fois comme l'atout majeur et les limites du premier magistrat de la capitale : son aura dans Dakar.


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