(SOCIÉTÉ) Interdire les enfants de la rue : oser aller à la racine du mal

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(SOCIÉTÉ) Interdire les enfants de la rue : oser aller à la racine du mal

Comme à plusieurs reprises depuis le début de son magistère en 2012, le président Macky Sall vient encore de prendre une décision qui marque les esprits. Sauf que, cette interdiction des enfants de la rue devrait connaître une extension à son maximum possible pour régler notamment et pour de bon la lancinante question de la mendicité. Qui, en est le fondement, où à tout le moins un des piliers essentiels.
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\r\nNotre conviction est d'autant plus faite à ce niveau que, la mendicité semble l'objet d'une appréciation à double logique au Sénégal. Voire de logiques paradoxales : elle est autant critiquée que sa prise en main laisse l'impression de faire peur aux autorités. Celles qui ont osé, ne serait-ce qu'évoquer l'éventualité de son interdiction, se sont retrouvées aux gémonies. Demandez au maire de la Médina Bamba Fall...
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\r\nLa décision du président est preuve de ce courage attendu des tenants du pouvoir. Son efficacité ne se vérifiera cependant qu'en aller jusqu’à la racine couper le mal. Au Sénégal, le phénomène des enfants de la rue, au sens de jeunes abandonnés ou fuguant, est relativement faible. Ceux qu'on qualifie généralement de « fakhmen » (littéralement fugueurs) écument des endroits bien précis et connus, comme les ruines du bâtiment central du marché Sandaga.
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\r\nLes enfants dont la circulation est plus générale et choque sont communément appelés « talibés », auxquels il faudra ajouter les jeunes mendiants accompagnant leurs parents. Le système avec ces derniers est d'écumer les feux de circulation pendant que leurs parents campent quelque part. On les dit d'ailleurs pour la plupart en provenance du Mali. Les talibés eux venant en grand nombre, d'après leurs propres témoignages, de la région de Kolda et/ou de la Guinée-Bissau voisine.
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\r\nDans les deux cas, il y a un véritable business dont ces « enfants de la rue » sont à la fois les instruments et les victimes.
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\r\nC'est d'ailleurs la grande différence entre ce qu'est la mendicité des enfants aujourd'hui et son rôle de toujours dans l'enseignement du Coran dans les daaras. On apprenait par ce biais la modestie et la souffrance, entre autres, pour la vie d'adulte. Le temps de ce fameux « yalwane » en wolof était congrue comparé à celui passé à maîtriser le Coran. Vous ne verrez aujourd’hui aucun « produit » du daara d’antan regretter ce passage, au rôle incommensurable dans leur devenir. La réalité est contraire de nos jours. On se demande même très souvent quand est-ce que ces enfants trouvent le temps d'étudier.

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Le gros problème d'un autre côté étant la pauvreté invoquée pour exploiter ainsi des enfants et que les autorités ne peuvent pas ne pas prendre en compte dans leur volonté de juguler ce mal. C’est dire qu’il faut oser remonter à la racine, pour couper le mal.

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Anonyme - #1

Meme Les Rasta Qui Yelwane Doit Arete

le Dimanche 03 Juillet, 2016 à 19:29:13RépondreAlerter

Anonyme - #2

Vous Avez Bien Posé Le Probleme. Je Vous Recommande De Faire Le Test Suivant Des Talibes Que Vos Rencontrerez: Demander Leur à Qelle Sourate (saar) Il Sont Rendu Dans L'apprentissage Et De Demander De Reciter! 90% Des Talibes Rencontres Vont Alors Faire Marche Arriere Et Prendre La Fuite! Je Propose La Strategie Suivante: 1)placer Des Policiers Avec Une Bonne Connaissance D Coran Dans Les Véhicules De Rafle 2)les Talibes Avec N Nivea Correct Devront être Identifies Et Leur Maitre Aidé. 2) Ceux Qui Sont D'un Age Avance Avec Un Niveau Faible Ou Nul Devront être Interroges Et Leur Réseau Démantelé

le Mardi 02 Août, 2016 à 21:51:30RépondreAlerter

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