Les mines ont fait 805 victimes, depuis le début de l’enregistrement des cas en Casamance vers la fin des années 1980, a appris le correspondant de l’APS à Kolda, dimanche, second jour d’une session de formation des journalistes membres du Réseau d‘action anti-mines.Des responsables du Centre national d’action antimines au Sénégal (CNAMS), la structure initiatrice de la session, indiquent que, sur ces 805 victimes, 571 sont des civils. Parmi ces civils, 429 ont été blessés, et 142 tués.
Chez les militaires, le nombre de victimes s’élève à 234 dont 198 blessés et 36 pertes en vies humaines. En Casamance, région naturelle située au Sud et regroupant les régions administratives de Kolda, Sédhiou et Ziguinchor, avant le démarrage des opérations de déminages, 93 localités sur 251 avaient été déclarées zones suspectes. Toutefois, toutes ces localités identifiées n’ont pu être visitées, du fait de l’insécurité, indique-t-on. Moussa Diaby, un juriste du CNAMS, a dressé dimanche à Kolda la typologie des mines que l’on rencontre en Casamance, durant la session de formation des journalistes membres du Réseau d‘action anti-mines qui s'est ouverte samedi matin. Selon lui, il y aurait des mines anti-char dont les charges explosives sont plus importantes que celles des mines anti-personnel.
Ces derniers engins sont de deux types, les mines à effet de souffle et ceux à fragmentation, avec des effets très négatifs, lesquels peuvent être mortels. Il a précisé qu’aucun opérateur sénégalais n’est impliqué dans le processus de déminage en Casamance, mais que les opérateurs étrangers travaillent avec l’expertise sénégalaise dans la mise en œuvre des actions en cours. Depuis le début des opérations de déminage en Casamance, une superficie de 565 099,96 m2 a été nettoyée dans 18 localités pour 309 mines détruites.
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Bomb
En Mars, 2013 (19:27 PM)Participer à la Discussion