La société fournisseur traditionnel d’électricité au Sénégal a bien appris la leçon du soulèvement (presque) populaire provoqué par son mode de facturation trop pesant sur le budget de ses abonnés et les interruptions cycliques de service mettant les foyers dans le noir.
Sentant le mal se (re) manifester avec la récente marche à Guédiawaye des imams de cette commune, la Sénélec se montre précautionneuse. Elle renforce la sécurité de ses bureaux commerciaux. Le nombre de ses vigiles engagés auprès des sociétés de gardiennage de la place est renforcé par des éléments de la police.
Les délestages répétitifs et harassants et la double facturation du dernier bimestre ont fini de mettre les abonnés dans une colère acide. En prévention à des actes de hooliganisme comme ceux qu’elle a subi il y a peu, la Sénélec a le regard posé - et mieux qu’avant - les oreilles ouvertes sur la rue.
A la Sicap, tout comme à l’Agence Bourguiba, à la Medina ..., les éléments des forces de l’ordre, au moins trois par bureau commercial, veillent au grain, reléguant souvent les vigiles que les clients ont l’habitude de côtoyer en ces lieux, au second plan.
"C’est normal que la sécurité de nos agences commerciales soit renforcée pour ne pas être surpris par une quelconque manifestation", nous explique un agent de la Sénélec, au bureau commercial de la Sicap où, en ce lendemain de Tabaski, les clients viennent au compte-goutte.
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