La ministre de la Justice, Yacine Fall, a effectué ce vendredi une visite de terrain à Saint-Louis, consacrée à l’évaluation des conditions de travail des acteurs judiciaires et pénitentiaires ainsi qu’aux réalités de la détention dans la région.
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La ministre de la Justice, Yacine Fall, a effectué ce vendredi une visite de terrain à Saint-Louis, consacrée à l’évaluation des conditions de travail des acteurs judiciaires et pénitentiaires ainsi qu’aux réalités de la détention dans la région.
Ziguinchor : La DER/FJ apporte un soutien de 10 millions F CFA aux femmes déplacées de Niassya et d'Enampore
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Une nouvelle opération humanitaire d’envergure a permis le rapatriement de 148 jeunes migrants guinéens en détresse depuis le Niger, a-t-on appris ce vendredi 17 octobre 2025.
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs"
A Abidjan, un centre d'accueil pour sortir de la drogue et des "fumoirs" Dans un quartier cossu d'Abidjan, il faut emprunter une petite porte discrète pour accéder au Centre d'accueil, de soins et d'accompagnement (CASA), où se retrouvent des usagers de drogues, particulièrement vulnérables et marginalisés en Côte d'Ivoire. Ce pays côtier de l'Afrique de l'Ouest est devenu ces dernières années un pays de transit du trafic international d'héroïne, de cocaïne ou de médicaments dont l'usage est détourné. Et s'il existe peu de données officielles sur la consommation, le docteur Fériole Zahoui, addictologue au CASA estime "entre 30.000 et 40.000 le nombre d'usagers de drogue à Abidjan", trois à quatre fois plus qu'il y a dix ans. Grâce au bouche à oreille, le centre, ouvert en 2018, s'est fait peu à peu connaître et accueille maintenant quotidiennement une vingtaine d'usagers qui viennent se reposer, se laver, mais aussi bénéficier d'un accompagnement social, médical et psychologique adapté, gratuit. Car la Côte d'Ivoire n'a pas choisi la voie du tout répressif contre les usagers de drogue: une loi de 2022 a réduit les peines pour les consommateurs, de 1 à 3 mois de prison au lieu de 1 à 5 ans auparavant. En fin de matinée, le calme règne dans la salle de repos du CASA: certains somnolent, d’autres bavardent ou regardent la télévision. En poussant les portes, on trouve une pharmacie, un laboratoire dédié au dépistage, des salles de consultation, une infirmerie… Un véritable centre médical en circuit fermé aux allures de foyer chaleureux, discret pour ne pas déranger les riverains. Pour beaucoup, le CASA est avant tout une maison, et sa communauté une famille sur laquelle compter quand l’addiction a tout emporté. Auprès de sa compagne endormie au sol, Hassan Mohana raconte à l'AFP qu'il vient tous les jours prendre son traitement de méthadone, substitut de l'héroïne, mais également se reposer et se doucher avant de commencer son travail de nuit. "Ça m'a permis de me retrouver, de garder un travail, de me réinsérer dans la société", explique l'homme de 40 ans, qui fréquente le CASA depuis son ouverture. L'héroïne et le "Kadhafi", mélange de tramadol et d'alcool, populaire par son prix bas (moins d'un euro la dose), sont les principales drogues consommées par les usagers qui fréquentent le centre. Le CASA distribue de la méthadone, un substitut qui a permis à Mamadou Touré de connaître "une deuxième naissance", en arrêtant l'héroïne consommée depuis l'adolescence. "Pendant des années, j'alternais entre le fumoir et la prison", témoigne l'homme de 47 ans. Aujourd'hui, il dit avoir trouvé un sens à sa vie: il est devenu éducateur pair au centre, un référent qui aide les usagers à s'en sortir à leur tour. - "Comme des chiens" - Sa fille de neuf mois endormie contre sa poitrine, Massita Konaté se rappelle l'enfer des fumoirs, où elle a vécu pendant des années. "Les gens y meurent comme des chiens, personne ne vient les chercher", témoigne la jeune maman, dont les avant-bras portent les stigmates des injections d'héroïne. A 35 ans, Massita aussi est sous méthadone. Si elle a retrouvé un appartement, elle continue de passer ses journées au CASA pour "être avec des gens qui (la) comprennent". Le CASA ne peut accueillir tous les consommateurs: alors, des maraudes sont menées dans des fumoirs, aussi appelés ghettos. Dans ces abris de fortune, les usagers fument du crack, du cannabis, s'injectent de l'héroïne, et essayent de survivre. Un bon accueil est réservé aux visages familiers des bénévoles et employés de CASA, venus faire de la prévention, distribuer des préservatifs ou des seringues à usage unique. "On n'a pas la force, on est faibles. Mais avec de l'aide, on peut changer, et travailler", assure David Junior, 34 ans. "Beaucoup de personnes malades au fumoir n'osent pas venir au CASA", explique Anicet Tagnon, responsable des activités communautaires. "C'est donc le centre qui se déplace vers eux", poursuit-il. "Il y a un fort enjeu d'information. Certains ne savent même pas qu'ils pourraient avoir accès à de la méthadone", appuie le Dr Fériole Zahoui. Depuis son ouverture, sous l'impulsion de Médecins du Monde et géré par l'ONG Espace Confiance, le CASA estime avoir accompagné plus de 3.000 personnes. Son fonctionnement annuel coûte environ 218.000 euros, financés en grande partie par l'agence de coopération Expertise France.
En cette matinée d’ouverture des classes, le lycée de Keur Massar baigne à fond dans l’ambiance de la réouverture des classes.
«Les crimes de sang, les atteintes graves à l'intégrité physique ou à la vie, ainsi que les actes de prévarication sur les deniers publics, ne sauraient bénéficier d'aucune indulgence. »
Pour sa première sortie officielle en tant que Garde des sceaux, ministre de la Justice, Yassine Fall s’est rendu, ce lundi, à la maison d’arrêt de Rebeuss. Ainsi, elle a annoncé une série de mesures pour alléger les conditions de détention.
Face aux défis de la surpopulation carcérale et de la réinsertion des détenus, le ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de l’Élevage (MASAE) et le ministère de la Justice ont signé une convention historique au service de la dignité humaine, de la réinsertion sociale et du développement agricole.
« Depuis quatre ans, nous sommes victimes d’une grave injustice liée au foncier face à laquelle nous sommes restés impuissants
Eramet Grande Côte, filiale du groupe Eramet et l’un des principaux acteurs miniers du Sénégal, a annoncé ce mardi, dans un communiqué de presse, avoir réinjecté 121 milliards de FCFA dans l’économie nationale en 2024...
L'Association pour le soutien et la réinsertion sociale des détenus (ASRED) n'a pas tardé à se prononcer sur la situation actuelle à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès, suite aux violents affrontements survenus samedi 13 septembre 2025, dans l’après-midi, entre prisonniers et gardes pénitenciaires, occasionnant des blessés.
Les populations de la cité Apix, regroupées autour de leur comité interquartiers , ont tenu un point de presse pour dénoncer une situation qu’elles qualifient « d’injustice prolongée ». Depuis leur réinstallation en 2010, suite à l’expropriation liée aux projets d’utilité publique (gare de Diamniadio et restructuration de Pikine–Guédiawaye), elles attendent toujours la délivrance de leurs titres de propriété.
Casamance : les ex-rebelles du Mfdc réclament leurs financements, Demba Kandji saisi
Demba Kandji, le médiateur de la République, a révélé traiter au minimum 400 dossiers par an. Il a fait cette annonce devant les autorités administratives et locales de la région de Ziguinchor, à la suite à la présentation du rapport annuel de la médiature de l’exercice 2023-2024.
Le poète sénégalais Amadou Lamine Sall a livré un plaidoyer en faveur d’une réforme radicale du système pénitentiaire. Pour lui, il ne s’agit plus de remplir les cellules, mais de donner un nouveau rôle aux détenus dans la société.
Chute du 3ᵉ étage : des nouvelles de Pokola
Plus d’un millier de pêcheurs déplacés vivent toujours dans des conditions précaires à Khar Yalla, à Saint-Louis