Me Abdoulaye Wade, président de la République invite encore une fois la classe politique à le rencontrer durant ce mois, dans la semaine du 15 mars précisément, apprend-on de sources concordantes.
Dans une correspondance en réponse au retour de courrier des formations qui avaient été invitées préalablement par ses soins à une concertation, le chef de l’Etat invite à nouveau les partis politiques principalement de l’opposition à le rencontrer tout en laissant comme pour le passé, les débats ouverts. Selon des sources concordantes, les partis politiques de l’opposition ont reçu en retour de courrier, une correspondance présidentielle les invitant à rencontrer le président de la République, par ailleurs, Secrétaire général national du Parti démocratique sénégalais (Pds). Le chef de l’Etat suggère dans son courrier, confient les mêmes sources, la date du 15 mars où la semaine démarrant pendant cette période pour cette rencontre, tout en montrant dans sa correspondance son ouverture « à toutes les questions d’intérêt national ».
En à croire les mêmes sources, si certaines formations politiques de l’opposition, confirmant leurs positions antérieures « n’exigent aucun préalable », d’autres s’interrogent sur la pertinence d’une telle rencontre d’autant plus « que le chef de l’Etat en personne semble se fermer à toutes négociations sérieuses en accusant l’opposition d’être à l’origine des troubles estudiantines et paraît accuser celle d’une tentative de saboter les futures élections ». Il s’y ajoute qu’il se trouve que certains partis politiques de l’opposition s’interrogent même de la pertinence d’une telle rencontre, « si on sait que la chose qui vaille aujourd’hui, pour la classe politique est discuter du processus électoral qui connaît beaucoup de problèmes du fait même du pouvoir. Celui-ci assurant à qui veut l’entendre qu’il n’y a aucun problème à ce sujet. Alors sur quoi, on va discuter », s’inquiètent-ils. Pour ces formations, « le Pds fait du dilatoire parce qu’il ne veut pas d’élections, s’il ne peut pas les truquer tout bonnement ». Ce que certains parmi ses responsables ne veulent pas entendre de cette oreille, arguant que leur parti, « majoritaire incontestablement dans le pays n’éprouve aucune crainte. Le Pds est une machine qui va bientôt s’ébranler et ses adversaires en auront pour leurs frais. Les réalisations de son gouvernement sont suffisamment probantes pour qu’il éprouve même le besoin de battre campagne, les populations sachant faire le tri entre le vrai et l’ivraie ».
Toujours est-il que, selon les mêmes sources, « Me Abdoulaye Wade qui ne veut pas déroger à sa ligne de conduite, désire s’entretenir encore une fois avec la classe politique sur toutes les questions d’intérêt national ». Et dans ce domaine, en réponse au courrier retour de l’opposition principalement, il invite celle-ci à une autre rencontre à partir du 15 mars prochain. Pourvue que celle-ci y réponde favorablement.
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