ICS: Tanor promet de résoudre le problème en 4 mois

Le candidat du Parti socialiste Ousmane Tanor Dieng a sillonné le département de Tivaouane dans plusieurs localités dont Pire avec un grand meeting à Mékhé où il a livré son message avec une grande détermination aussi bien sur le ton que le contenu. Le candidat des Socialistes s’est dit déterminé à entreprendre une grande aventure qui le mènera au palais de la République au soir du 25 février 2007.

OT.D a tenu à préciser à ses détracteurs, que ce ne sont pas des intimidations encore moins des menaces qui vont le dissuader de son objectif principal qui est celui de reprendre les rennes du pays. « La majeure partie des Sénégalais est avec nous » a lancé le candidat du Parti socialiste. M. Dieng comme on s’y attendait, a allégrement critiqué la gestion du régime en place à travers les industries chimiques du Sénégal ICS. Il a lancé le défi de relever les ICS au bout de quatre mois seulement, s’il a la confiance des sénégalais au soir du 25 février 2007. « Les ICS faisaient des bénéfices de 18 milliards par an avant l’alternance et étaient considérées comme le fleuron de l’économie Sénégalaise. C’est à cause de l’incompétence du régime de maître Wade que les choses en sont arrivées là avec les ICS » a-t-il laissé entendre.

En ce qui concerne l’agriculture à travers l’horticulture qui est une activité phare dans l’économie locale et sur le plan national, Ousmane Tanor Dieng a décrié le fait que l’Etat n’aie même pas pu mettre à la disposition des populations un approvisionnement correct en eau pour les permettre de bénéficier de l’horticulture. Pour le candidat du PS, le fond du problème, c’est que le Sénégal est dirigé par une bande d’ « incompétents ». Aux populations de Mékhé qui est connu pour son artisanat avec le cuir, il leur dira que l’Etat peut les aider pour aller vers un label local Sénégalais avec une modernisation des professionnels du cuir. Le socialiste en chef dira que le mot qui résume toutes les difficultés des Sénégalais, c’est l’échec du régime en place. Un échec sur tous les plans dira–t-il.

Le tissu industriel Sénégalais est en déliquescence totale. Ce qu’il faut faire selon lui, c’est de faire partir le régime en place et de remettre le pouvoir aux socialistes pour qu’ils puissent remettre sur les rails l’économie du pays avec les compétences qui sont au parti et au-delà de son parti, même car ils comptent ratisser large pour accomplir cette grande aventure vers le palais.