Après avoir appelé l’opposition à s’unir pour hâter le départ du régime en place, Ousmane Tanor Dieng, Premier secrétaire du Parti socialiste, revient ici sur les modalités de ce rassemblement. Il invite l’opposition à distinguer la priorité. C’était en marge du procès en appel de Barthélemy Dias, leader de Convergence socialiste.
Vous avez lancé, récemment, un appel à tous les partis politiques pour un grand rassemblement afin de précipiter le départ de Me Wade. Qu’en est-il exactement ?
Je me suis arrêté au plan des principes ; nous sommes dans l’opposition dont la mission est de conquérir le pouvoir et nous ne pouvons le conquérir que rassemblés et réunis. Donc, il faut que l’opposition distingue la contradiction principale et la contradiction secondaire.
Y compris la nouvelle opposition qu’incarne M. Idrissa Seck ?
Oui, toute opposition qui s’oppose au régime en place. Pour s’opposer valablement et utilement à ce régime, il faut le faire réuni. Il est utile que l’ensemble de l’opposition discute et voit par quel moyen on peut se mettre ensemble pour faire face à la contradiction principale du régime de l’alternance.
Est-ce que cela est possible au regard des difficultés que la Coalition populaire pour l’alternative traîne, à son niveau, pour trouver un leader consensuel ?
Ah, non ! La Cpa n’a jamais dit qu’elle allait présenter un candidat unique. Ce sont des questions qui sont en discussion pour voir quelle est la meilleure procédure : est-ce qu’il faut plusieurs candidats ou un seul ? La réponse n’est pas établie.
Avec l’arrivée de Rewmi sur la course électorale, est-ce que plusieurs candidats de la Cpa ne risquent pas de vous désavantager ?
C’est une question sur laquelle je ne veux pas me prononcer. Cette question sera discutée au niveau de la Cpa qui verra quelle est la meilleure formule pour faire face à Wade. Et la meilleure pour faire face à la majorité sera adoptée.
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