Arrivé à la promenade des thiessois sur les coups de 20h, Robert Sagna, le candidat de la coalition "Takku Défaraat Sénégal" a salué l'engagement et la détermination de la jeunesses sénégalaise. Mais s'est désolé du traitement que le gouvernement de l'alternance a, contre toute attente, réservé à cette jeunesse, qui l'avait porté au pouvoir.
C'est avec amertume, devant ses militants que le candidat de la coalition, "Takku Défaraat Sénégal" a déploré la politique de promotion de la jeunesse du gouvernement de l'alternance. "La jeunesse, jadis engagée de mon pays, est aujourd'hui une jeunesse découragée", s'est désolé Robert Sagna. Toutefois il a demandé à cette jeunesse de garder espoir. «L'avenir n'est pas derrière, l'avenir est toujours devant, vous n'avez pas le droit de vous décourager», a lancé Robert Sagna. Toute démagogie écartée, il dira à l'endroit de la jeunesse, "il ne s'agit pas pour moi de donner à chacun de vous un emploi. Je n'en suis même pas capable. Mais il s'agit de vous créer les conditions vous permettant d'avoir des emplois, les conditions vous permettant de réaliser vos projets". Avec regret, Robert a signalé que les dispositions actuelles de financement des projets de jeunes ne peuvent pas prospérer. Dénonçant le caractère irréaliste de telles dispositions, Le candidat se demande, "comment peut-on demander à un jeune qui vient à peine de sortir de l'école de fournir des garanties de terrains, de maisons ou de titre foncier, pour acquérir un financement". Impossible dira t-il. Pour lui, cela montre tout simplement que le système de financement de projets des jeunes n'est pas adapté. Pire, il a déclaré que le Fond national de promotion des jeunes est un fond national de promotion politique qui n'a rien à voir avec les objectifs de développement. Ainsi, Robert Sagna promet de réadapter le système. Il s'agira pour lui, une fois élu, d'oeuvrer, afin que les moyens, mis à la disposition de la jeunesse, répondent effectivement aux besoins de celle-ci, avec des conditions douces. "Le seul moyen, pour que cette jeunesse cesse de faire des océans son cimetière".
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