À cinq petits jours de la date d'échéance marquant la fin des délestages, comme annoncé par le Président de la République , les coupures continuent de plus belle. Pour dire qu'elles ont gagné en intensité et en durée. En effet, il ne se passe un jour sans que le jus ne soit coupé, au grand malheur des travailleurs et des familles sénégalaises.
Malgré l'ensemble des mesures prises par le gouvernement, surtout pour ce qui a été de la réquisition de fuel, et de ne plus assurer à la Sar un monopole certain, l'Etat et la Senelec n'ont pas encore trouvé la bonne formule. L'arrivée de cargaisons de pétrole via bateaux, également, n'a pas contribué à améliorer le sort de la Senelec et des Sénégalais. Condamnés à passer des heures entières dans le noir ou immobilisés pour le compte du travail, les consommateurs attendent avec espoir la date du 15 octobre.
Les coupures, cependant, qui coïncident avec la rentrée des classes, participeront pour beaucoup à rendre la situation encore plus délétère. En effet, se poursuivant malgré le ramadan, et causant autant de désagrément aux jeûneurs, des répercussions se feront certainement sentir au niveau éducatif. Il ne se passe, une heure, un jour sans que le courant ne « parte ». Les conséquences restent largement néfastes au niveau du monde professionnel, mais aussi chez les élèves obligés qu'ils seront d'apprendre à l'aide d'une bougie. À moins que…! La meilleure des illustrations, est évidemment les longues heures de coupure pendant toute une nuit.
Que le Président de la République prenne la sage, ou la ferme décision, d'annoncer lui-même la fin des délestages, équivaudrait peut-être à réveiller un certain espoir chez les populations. Mais le couac, c'est également le respect, l'assurance et la mise à profit des décisions prises. Au vu du nombre de dates annoncées par l'Etat, comme marquant la fin des délestages, les problèmes structurels de la Senelec persistent. À en croire un expert, la société dirigée par Samuel Sarr a plus que besoin de gros investissements et d'une bonne gestion, pour réduire les délestages. La cadence et l'intensité, connues dans les coupures d'électricité, pousseraient à se demander si à cinq jours de la date du 15 octobre, le pauvre citoyen ne vivra plus les néfastes conditions de vie dues en grande partie aux coupures de courant.
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