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Politique

Loi sur le parrainage : « une importante campagne de communication » annoncée

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Loi sur le parrainage : « une importante campagne de communication » annoncée

La loi sur le parrainage qui a fait l’objet d’une révision du Code électoral adoptée lundi par l’Assemblée nationale, sera explicitée aux populations grâce à « une importante campagne de communication », a annoncé le ministre sénégalais de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Aly Ngouille Ndiaye.

« Nous allons mener une importante campagne de communication pour amener les Sénégalais à comprendre les contours liés au parrainage », a notamment déclaré, M. Ndiaye en défendant devant les députés le projet de loi portant révision du code électoral qui intègre la loi sur le parrainage, votée le 19 avril dernier.

La campagne de communication, a assuré le ministre, se fera dans toutes les langues nationales et à travers tous les supports de communication en vue d’atteindre au maximum la cible que constitue l’électorat, composé en partie par de personnes illettrées.

« On veut lancer une vraie campagne. Et dans celle-ci, vous (députés) en êtes des vecteurs. Car tout le monde ne suit pas les médias à la fois », a souligné Aly Ngouille Ndiaye.

Interpellé sur le « risque de pratiques de corruption par de futurs candidats » qui pourraient amener des électeurs à parrainer plusieurs personnes, le ministre a souligné que, même si « personne n’est censé ignorer la loi », il est nécessaire d’informer les électeurs des « sanctions prévues à l’article L.88 du Code électoral » contre les parrains fautifs et les auteurs de fraude ou de tentative de fraude sur le parrainage.

Soulignant qu’un électeur ne peut parrainer qu’un seul candidat ou une liste de candidat, le ministre a précisé que les électeurs disposant de différentes signatures devront reproduire le modèle émis sur leur carte nationale d’identification (CNI) pour ne pas invalider le parrainage. Pour ceux qui ne savent pas signer, ils auront simplement à reproduire la mention « Ne sait pas signer » figurant sur leur CNI, a-t-il indiqué.

A ce propos, le ministre de l’Intérieur a insisté sur le fait que les militaires peuvent parrainer, mais la collecte « ne doit pas s’effectuer dans leurs cantonnements. De même, il ne peut être installé de bureau de vote dans les camps militaires », a-t-il précisé.

Selon le ministre, un modèle de fiche de collecte sera mis à la disposition des mandataires « pour éviter certaines erreurs ».

C’est par le biais des « moyens de contrôle électronique » que la « vérification rapide et fiable » des listes de candidature sera effectuée, a encore indiqué le ministre de l’Intérieur.

L’élection présidentielle du Sénégal est prévue le 24 février 2019 qui verra le président sortant Macky Sall, candidat de la coalition Benno Bokk Yaakaar (ensemble pour le même espoir), aller à l’assaut d’un second mandat.



5 Commentaires

  1. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2018 (13:27 PM)
    TOUT CA POUR VOLER LES ELECTIONS ET RISQUER LE FOUTRE LE PAYS DANS LA MERDE.

    VOUS NE SORTIREZ PAS LE SENEGAL DE LA PAUVRETE. MACKY EN EST INCAPABLE.



    ALORS PARTEZ EN PAIX!!!!!!!!!!!!!
  2. Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2018 (14:36 PM)
    aucune campagne batie sur le mensonge ne saurait prosperer
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2018 (15:30 PM)
    Ceux qui ont des militants ou des sympathisants n'ont pas peur du parrainage  :bip-bip: 
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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2018 (15:34 PM)
    Quand on n'a que ses fesses derrière soit on ne peut pas accepter le parrainage  :frustre: 



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    Auteur

    Anonyme

    En Juin, 2018 (21:00 PM)
    Que Macky Sall nous dise !

    Jeudi 8 Décembre 2011 - 17:29

    « La seule condition pour que le mal puisse triompher, c’est que

    les bons ne fassent rien »

    Edmund BURKE



    Ce n’est ni par sentiment de haine ni par esprit de parti. Ce n’est pas non plus par soif de vengeance. Macky Sall a nourri pendant trois ans la horde de plumitifs du journal « Il est midi » qui ont fait déferler leurs baves injurieuses sur d’honnêtes citoyens et sur moi-même. Son homme de main, Ndiogou Wack Seck, dans ses meilleurs jours, avait même bénéficié d’un groupe électrogène acheté par la Primature que dirigeait Macky Sall, qui indiquait lui-même la voie à suivre en s’attaquant à des hommes honorables comme Mamadou Dia et Amath Dansokho. Malgré tout, quand ses frères libéraux se sont vengés de ses attaques et quand Abdoulaye Wade a voulu l’humilier, j’ai été parmi ses plus grands défenseurs, l’enjoignant de quitter le Pds. Je ne peux donc être accusé de parti-pris. C’est une nécessité qu’arrivés à ce point dans la marche de notre pays, confrontés à des échéances qui seront décisives pour son avenir, nous exigions de chaque prétendant à la Magistrature suprême un minimum de vérité. Le leader de l’Apr en avait lui-même fait une exigence, qui avait convoqué le corps diplomatique accrédité à Dakar dans un hôtel, pour mettre en accusation son prédécesseur à la Primature, en violation flagrante de la présomption d’innocence.



    Nous sommes donc effarés de découvrir que pendant qu’Idrissa Seck était inculpé et envoyé en prison, pendant que les missions rogatoires enquêtaient à l’étranger pour trouver les preuves de sa culpabilité, se manigançait un gigantesque détournement de fonds publics sur lequel Macky Sall est aujourd’hui interpellé. C’était en effet pendant la même période de l’année, à l’été 2005, que sept milliards de francs taïwanais destinés aux populations démunies ont été détournés par Pierre Aïm, ami du président Abdoulaye Wade, qui a lui-même avoué qu’il avait mis un milliard de francs dans sa poche et logé le reste dans un compte d’un prétendu ami de Karim Wade, à la demande du chef de l’Etat. Poursuivi par la clameur, le chef de l’Etat avait fini par déclarer, dans un communiqué du Conseil des ministres, qu’un de ses amis lui avait « offert » de l’argent qu’il voulait remettre dans les comptes du Trésor. C’était la première fois que dans l’histoire de ce pays, un communiqué du Conseil des ministres, celui du jeudi 5 janvier 2006, contenait un mensonge aussi grave.



    Selon l’explication de Macky Sall, l’argent, celui de Taïwan bien sûr, a été restitué et distribué à différents ministres. Une explication qui ne peut pas suffire. Comment a-t-il été restitué, dans quels comptes, par qui, et pourquoi avoir versé de l’argent d’un obscur ami du chef de l’Etat dans des comptes du Trésor, sans aucune loi de finances rectificatives, sans dire dans quel compte cet argent a été viré ? Quel que soit le bout par lequel on prend cette affaire, il s’agit d’un détournement de fonds publics et Macky Sall ne peut pas s’en laver les mains avec ses réfutations captieuses. C’est trop gros pour être avalé et la réponse qu’il donne face à une affaire d’une telle gravité est simplement scandaleuse !



    Au même moment, toujours pendant l’arrestation d’Idrissa Seck, se déroulait un autre détournement sur lequel des preuves évidentes ont été fournies, au moins concernant le virement de 26 milliards de francs qui ont disparu dans la nature, qui devaient servir à la construction de villas présidentielles elles-mêmes introuvables. Mais là aussi survient un curieux retournement de situation. Interrogé sur la question de savoir s’il allait convoquer Karim Wade dans les mêmes termes, Macky Sall s’est rebiffé, déclarant que s’il devait le refaire, il demanderait l’avis d’Abdoulaye Wade avant de convoquer son fils, ne sachant pas que « c’était si important ». Monsieur ne se donne aucune limite, sur le chemin de la repentance. Il peut même accueillir Karim Wade dans une équipe qu’il va diriger.



    Il s’agit d’une absolution choquante. Et quand même on penserait qu’il en voudrait à celui qui lui a causé tant de souffrances, il dit que non. Le président aurait été « abusé ». Monsieur Sall est donc tombé des grandeurs, par ce qu’il avoue être une maladresse qu’il ne répétera plus. Que n’a-t-il pas ajouté un merci à ses bienfaiteurs puisque de ses propres aveux, il n’est redevable des honneurs qu’il a reçus et de sa haute fortune qu’à la bonté des Wade et à leur générosité.



    Soit ! Il doit au peuple qu’il appelle à l’élire, des réponses précises sur ses actes de gestion. Les Wade ne nous aideront jamais dans ce sens, puisqu’ils sont les instigateurs de tous ces scandales. C’est le cas de cette licence attribuée aux trafiquants de drogue de Ndangane Samba alors que Macky Sall était Premier ministre et Djibo Kâ ministre de la Pêche. Idrissa Seck a été interpellé sur sa gestion de la plus violente des façons, jeté en prison, alors que la moindre preuve de sa culpabilité n’avait été produite par ses accusateurs. Il serait donc injuste que l’on se taise devant tant de faits accablants et de mensonges évidents. A Macky Sall, nous demandons la vérité sur cette affaire. Nous ne pouvons déroger à cette règle sans être injustes. Il louait un modeste appartement à Derklé. Il possède maintenant une radio qui vaut 200 millions de francs, un appartement plus coûteux à Huston, une maison qui vaut un milliard de francs dans laquelle il vient de déménager avec un parc automobile que personne ne possède dans ce pays. Qu’il nous dise comment il s’est bâti cette fortune colossale en six ans. Nous osons aussi lui demander, lui qui a fait nommer sa sœur à l’ambassade du Sénégal à Paris, son frère à l’ambassade du Sénégal en Chine, son beau-frère au Consulat à New-York, s’il ne souffre pas des mêmes maux dont il accable l’actuel régime. Et que ceux qui ont eu la patience de me lire me disent s’ils ont vu dans mes écrits une volonté de nuire ou un souci de vérité. Qu’ils me disent, dans ce qui vient d’être dit, une seule chose qui ne méritait pas d’être sue par mes concitoyens. Qu’ils me disent ensuite si un homme qui figure dans un rapport d’une institution comme l’Onel, pour avoir voté de force dans une élection, sans pièce d’identité, qui a fait nommer les membres de sa famille dans nos ambassades et consulats alors qu’ils n’ont jamais été diplomates, qui, parti de rien, s’est bâti une fortune colossale en six ans, ne mérite pas que l’on s’interroge sur ses prétentions.



    SOULEYMANE JULES DIOP SENEWEB

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