Le ministre de l’Energie fait de la résistance face au Fonds monétaire international (FMI), qui demande au gouvernement du Sénégal de procéder à une hausse du prix de l’électricité. Samuel Sarr serait même prêt à démissionner si l’Etat applique la recommandation de l’institution de Bretton Woods.
Le FMI avait demandé à l’Etat du Sénégal, «si nécessaire», de procéder à un réajustement du prix de l’électricité à compter du 1er avril 2010. Quinze jours après cette date butoir, aucune hausse n’est constatée et le ministre de tutelle affiche toujours son opposition à une telle mesure.
Selon ses collaborateurs, cités par le quotidien L’AS, ce jeudi 15 avril, Samuel Sarr serait prêt à remettre sa démission si l’Etat du Sénégal applique la recommandation du FMI. «Augmenter le coût de l’électricité ne règlera rien. Si on le fait, la fraude va se massifier», avise un responsable de la SENELEC, cité par L’AS.
Pour une source de notre confrère au ministère de l’Economie et des Finances, les bailleurs de fonds, notamment le FMI, doivent plutôt sommer l’Etat de payer à la SENELEC «sa compensation». La Banque Mondiale et l’Agence française de développement ont déjà fait cette recommandation aux pouvoirs publics sénégalais.
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