Des populations de la Papouasie Nouvelle Guinée ont trouvé leur propre méthode de lutte contre la propagation du virus du Sida : elles enterrent leurs malades vivants. La nouvelle nous est donnée par la radio dakaroise RFM, décidément les oreilles partout, par ces temps de grosse cannicule.
Cette méthode, qui n’a rien à voir avec leurs procédés magiques, procède d’un réalisme tout aussi loufoque. Puisqu’ils ne peuvent pas éliminer le danger, ils l’enterrent. Les malheureux malades, pourvu d’ailleurs qu’ils soient tous atteints de cette maladie, n’ont pas droit au moindre procès. La méthode a cours parce que, expliquent-ils, ils ne peuvent pas se payer des soins contre le Sida. Le danger, c’est qu’une simple grippe ou un palu, très fréquents dans ces régions humides, peuvent maintenant conduire au caveau.
Quatre siècles après l’arrivée du premier navire européen, qu’ils prenaient pour un Dieu, les papous nous réservent encore des mystères.
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