En visite hier à Touba - Idrissa Seck snobé par Serigne Saliou

Le président du parti non encore reconnu, « Rewmi », était hier à Touba. Dans son programme, il était prévu une rencontre avec le khalife général des mourides, Serigne Saliou Mbacké. Mais, l'audience n'a pas eu lieu. Aussi, peit-on se poser la question de savoir, si Idrissa Seck n'a pas été rejeté par Touba. 

Idrissa Seck est arrivé à Touba hier jeudi, dans la journée, aux environs de 12 heures. Le président de "Rewmi" était venu présenter ses condoléances à Serigne Moustapha Saliou, fils aîné de Serigne Saliou Mbacké, qui a perdu sa mère Sokhna Maty Diakhaté. Mais, il n'a pas eu le privilège d'être reçu par le khalife général des mouride, Serigne Saliou Mbacké. Ce refus s'expliquerait par le fait que, d'après certaines sources, le khalife ne reçoit pas de visiteurs venus présenter leurs condoléances. Mais, cette thèse semble peu fiable, et très légère. D'autant que lors du rappel à Dieu de Serigne Mourtalla Mbacké, c'est le khalife lui-même qui recevait les condoléances des fidèles et des leaders politiques. Une faveur dont Idrissa Seck n'a pas bénéficié. Avec cette audience avortée, Touba dont la seule constante est le khalife Serigne Saliou Mbacké, semble rejeter Idrissa Seck. Surtout à quelques mois des présidentielles 2007, où nombreux sont les chemins qui mènent à Touba pour la pêche aux voix. En outre, juste à sa sortie de prison, Idrissa Seck s'était rendu à Touba où il a été reçu par le khalife qui lui avait demandé de se ranger derrière le président de la république, Me Abdoulaye Wade. Et à sa sortie, Idrissa Seck avait déclaré que le khalife lui avait donné non seulement du café, mais l'avait assaisonné avec du lait. Mais hier, il n'a pas eu le privilège de voir le khalife, et du coup, n'a pas goûté au café, encore moins au café au lait. Néanmoins, à Touba hier, Idrissa a eu une entrevue avec serigne Moustapha Saliou Mbacké ; laquelle a duré près d'un tour d'horloge. Elle a été l'occasion l'occasion pour le leader de "Rewmi" de recevoir des mains du saint homme un exemplaire du saint Coran et des prières. Interpellé  à sa sortie, il dira qu'il ne fera pas de commentaires. « Je ne ferai pas de commentaires, je ne parlerai pas d'actualité nationale encore moins de politique », s'est-il défendu devant la meute de journalistes venue aux nouvelles..