L’entourage de « Tyson » justifie le geste du lutteur

Selon les proches du lutteur de Kaolack (191km de Dakar), le refus de leur favori de poursuivre le combat « s’entendait à partir du moment où la chute de Bombardier était consommée », estimant que « la tête de Bombardier a touché le sol et, sur ce point, l’arbitre a été clair quand il nous a appelé ». « L’arbitre a clairement fait savoir à l’entraîneur de Bombardier et à moi même que si la tête d’un lutteur touche le sol, il y a chute. C’est ce qui est arrivé », poursuit la source, assurant que « Tyson n’avait donc plus rien à faire dans l’arène ».

 

L’arbitre a donné la victoire à « Bombardier » par abandon de son adversaire à la suite du départ de « Tyson » de l’arène. Les deux lutteurs s’étaient retrouvés au sol à la suite d’un corps à corps. Face à cette situation litigieuse, l’arbitre, après concertation avec ses deux juges, ordonne la reprise du combat. Mais « Tyson » quitte l’arène, convaincu d’avoir terrassé son adversaire. Interrogé sur la question, le président du CNG de lutte, la structure en charge de la gestion de la lutte au Sénégal, le Dr Alioune Sarr, a confié que le CNG va se réunir lundi pour « donner suite à cette affaire » et « prendre des décisions ». Invités à en découdre dans ce qui reste le combat le plus cher de l’histoire de la lutte sénégalaise avec un cachet global de 140 millions de francs CFA, à raison de 70 millions de francs CFA pour chacun des deux lutteurs, « Bombardier » et « Tyson » se retrouvaient pour la deuxième fois de leur carrière après la victoire du premier le 25 décembre 2002.