Comme en 2002, cette belle époque, les Lions se sont rendus sur la station balnéaire de Saly pour évacuer les soucis des courses effrénées vers le titre de champion dans leurs championnats respectifs. Où la pression est permanente dans un cadre enchanteur mais loin des réalités africaines. Ce continent dont l’élite s’est donnée rendez-vous sur les bords du Nil pour couronner son roi, son champion au terme d’un mois de compétition. Blessés par une élimination en coupe du monde inattendue les « Lions » qui ruminent leur revanche pour aller à bout de leur logique affûtent leurs armes. Une préparation qui passe d’abord par quelques jours de détente et de récupération.
Ce séjour qui permettra de recharger les batteries est de bon augure pour les protégés d’Abdoulaye Sarr qui en ont besoin après les rigueurs des championnats européens. Seulement, au-delà de cet aspect, ressort un peu de superstition sur le choix du site pour se tenir bien au chaud avant le démarrage du travail proprement dit. Tous les férus de football se rappelle encore la belle épopée de 2002. et, avant le regroupement bloqué du mondial, les « Lions » avaient séjourné dans cette même station balnéaire et dans le même hôtel. Comme, il faut éviter de changer une équipe qui gagne, les dirigeants ont choisi les anciennes habitudes pour refaire les mêmes résultats. Ce qui du reste est tout le mal qu’on peut leur souhaiter. En Afrique et même ailleurs dans le monde, on constate souvent que la superstition gagne les sportifs de haut niveau. Il est clair que l’essentiel du staff et de l’effectif n’a pas changé. C’est dire que le staff technique de reprendre le chemin par là où il avait débuté en 2002 a bien calculé son coup. Et, si demain l’histoire se répétait, ce sera à leur honneur. Alors, sur les moyens et les méthodes d’arriver à quelque chose, Abdoulaye Sarr et Amara Traoré n’ont pas hésité. La superstition est une chose, le travail une autre. Seul le résultat compte. Et, les dirigeants l’ont compris superstition ou stratégie ? Allez savoir ?
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