Après Mohamed Ndao « Tyson » jeudi après-midi, qui a lâché une "bombe" sur le monde de la lutte en annonçant sa retraite, c’était autour de Serigne Ousmane Dia « Bombardier » de faire face à la presse ce vendredi. Le B-52 de Mbour déclaré vainqueur du combat de dimanche dernier après l’abandon de « Tyson » par décision arbitrale, a indiqué aux journalistes sa conviction d’avoir été floué. « Car, a-t-il dit, je suis sûr d’avoir terrassé mon adversaire (Tyson) sur la chute litigeuse à la suite de laquelle l’arbitre nous a demandés de reprendre le combat. Par sportivité et par respect pour l’arbitre, j’ai accepté de reprendre le combat. Mais mon adversaire a préféré partir. Ce qui n’est pas très élégant de sa part ».
Pour Serigne Dia « Bombardier », toutes les conditions étaient réunies pour que ce combat aille à son terme et se termine sur une meilleure note. « Je suis venu pour lutter et pour gagner. Maintenant, on a lutté, le combat n’est pas allé à son terme, mais j’ai été déclaré vainqueur. Je jouis de cette victoire comme je l’ai fait de tous mes autres succès, même si j’aurais préféré que la manière soit autre », clame le Mbourois qui a été le premier "bourreau" de "Tyson", un certain 25 décembre 2005. D’ailleurs, « Bombardier » a confie n’avoir aucun lien avec « Tyson ». « Depuis ma victoire de décembre 2002 sur Tyson, je ne l’ai pas rencontré. On ne s’est plus parlé depuis. On s’est revu juste pour le combat de dimanche dernier », explique « Bombardier » qui dit n’avoir « aucun commentaire à faire sur la décision de "Tyson" de prendre sa retraite. C’est une décision personne qu’il a prise. Elle l’engage. Je n’ai rien à dire, sinon que la regretter », dit-il. Pour ses prochains combats, Bombardier déclare n’avoir aucune préférence quant à ses potentiels adversaires. « Je suis un lutteur qui est prêt à affronter tous les adversaires que mon staff m’indiquera. Je n’ai aucun préférence car tous les lutteurs qui sont dans l’arène sont valables pour moi. Je n’ai pas de préférence. Je suis prêt pour tous les combats, même avec les jeunes qui montent dans l’arène et qui aspirent à nous rejoindre, nous les grands qui sommes au sommet de l’arène ».
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