Le fonctionnement au quotidien et le verdict final du procès de Hissein Habré détermineront le niveau de crédibilité de la chambre d’assises chargée du jugement de l’ex-président tchadien, a dit, lundi, à Dakar, le magistrat espagnol Baltasar Garzón.
" Est-ce un modèle crédible ? Ça dépend du fonctionnement du tribunal (…) Agit-il avec indépendance, sans obstacle ? (…) Travaille-t-il avec impartialité ?
C’est en observant le travail quotidien du tribunal et son verdict final qu’on pourra dire s’il est un modèle crédible", a-t-il analysé lors d’une conférence de presse, dans la capitale sénégalaise.
M. Garzón s’entretenait avec les journalistes, en d’Alioune Tine, le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et de Reed Brody, le conseiller juridique et porte-parole de Human Rights Watch.
Clément Abaifouta, le président de l’Association des victimes de crimes du régime de Hissein Habré, était aussi à ses côtés.
Baltasar Garzón a assisté lundi matin au procès de Hissein Habré était présent à l’audience du procès de Hissein Habré, lundi matin.
Dans un communiqué reçu vendredi de Human Rights Watch, il considérait la tenue du procès de l’ancien dirigeant tchadien comme "une avancée importante pour la justice" internationale.
" D’après ce que j’ai vu aujourd’hui, au tribunal (…) l’une des exigences de la justice internationale est satisfaite. C’est la publication des débats, non seulement au palais de justice, mais aussi sa transmission à travers les médias sociaux…" a souligné Baltasar Garzón.
Selon lui, le procès de Hissein Habré ne connaît pas de restriction des droits de la défense.
" La seule chose qu’on réclame, c’est l’accélération [du procès], pour que les décisions ne soient pas remises aux calendes grecques et que les droits des [présumées] victimes ne soit pas bafoué", a ajouté le magistrat espagnol, qui a participé à des enquêtes internationales.
"
Les Chambres africaines extraordinaires (dont fait partie la chambre d’assises jugeant M. Habré, NDLR) ne sont pas un tribunal permanant. Elles sont créées pour juger Hissein Habré. A la différence de la Cour pénale internationale, c’est un tribunal régional, qui ne va pas au-delà de l’Afrique. (…) C’est un modèle intéressant là où la CPI ne peut pas intervenir. Il est plus intéressant d’organiser ce genre de tribunal" que de faire intervenir une juridiction comme la CPI, a souligné M. Garzón.
BHC/ESF
" Est-ce un modèle crédible ? Ça dépend du fonctionnement du tribunal (…) Agit-il avec indépendance, sans obstacle ? (…) Travaille-t-il avec impartialité ?
C’est en observant le travail quotidien du tribunal et son verdict final qu’on pourra dire s’il est un modèle crédible", a-t-il analysé lors d’une conférence de presse, dans la capitale sénégalaise.
M. Garzón s’entretenait avec les journalistes, en d’Alioune Tine, le directeur d’Amnesty International pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, et de Reed Brody, le conseiller juridique et porte-parole de Human Rights Watch.
Clément Abaifouta, le président de l’Association des victimes de crimes du régime de Hissein Habré, était aussi à ses côtés.
Baltasar Garzón a assisté lundi matin au procès de Hissein Habré était présent à l’audience du procès de Hissein Habré, lundi matin.
Dans un communiqué reçu vendredi de Human Rights Watch, il considérait la tenue du procès de l’ancien dirigeant tchadien comme "une avancée importante pour la justice" internationale.
" D’après ce que j’ai vu aujourd’hui, au tribunal (…) l’une des exigences de la justice internationale est satisfaite. C’est la publication des débats, non seulement au palais de justice, mais aussi sa transmission à travers les médias sociaux…" a souligné Baltasar Garzón.
Selon lui, le procès de Hissein Habré ne connaît pas de restriction des droits de la défense.
" La seule chose qu’on réclame, c’est l’accélération [du procès], pour que les décisions ne soient pas remises aux calendes grecques et que les droits des [présumées] victimes ne soit pas bafoué", a ajouté le magistrat espagnol, qui a participé à des enquêtes internationales.
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Les Chambres africaines extraordinaires (dont fait partie la chambre d’assises jugeant M. Habré, NDLR) ne sont pas un tribunal permanant. Elles sont créées pour juger Hissein Habré. A la différence de la Cour pénale internationale, c’est un tribunal régional, qui ne va pas au-delà de l’Afrique. (…) C’est un modèle intéressant là où la CPI ne peut pas intervenir. Il est plus intéressant d’organiser ce genre de tribunal" que de faire intervenir une juridiction comme la CPI, a souligné M. Garzón.
BHC/ESF
3 Commentaires
Ndiaye Diata
En Octobre, 2015 (23:10 PM)Anonyme
En Octobre, 2015 (07:45 AM)Soigneur De Fous
En Octobre, 2015 (13:16 PM)Mais à quand le tour de ceux qui ont tué ou fait tuer LUMUMBA, de ceux qui ont financé et entretenu des guerres chez les autres, de ceux qui ont utilisé les bombes à l'uranium appauvri, les bombes à fragmentation sur des populations civiles (dégats collatéraux disaient -ils) ? Reed BRODY devrait commencer à balayer devant chez lui, quant à Alioune TINE qu'il ne soit étonné ou choqué si demain dans les livres d'histoire il est présenté comme l'un des plus grands négriers des temps modernes.
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