Alors que les rumeurs sur ses relations avec Abdoulaye Wade et Idrissa Seck vont bon train, l’ancien ministre de l’Environnement, Modou Diagne Fada, a tenu à renouveler, samedi dernier, lors du meeting du Pds et d’un bref entretien avec la presse, son soutien au président de la République.
«Nous sommes, nous, issus de cette grande école de Me Abdoulaye Wade. Nous sommes issus de cette grande famille du Pds. Nous sommes, nous, combattants d’hier, d’aujourd’hui, de demain. Comme nous l’avons fait depuis que nous avons su ce qu’est une carte d’électeur. Nous avons choisi en 2007 de voter et de faire voter pour Me Abdoulaye Wade, pour qu’il soit réélu. N’est-ce pas moi-même, en ma qualité de secrétaire général de l’Ujtl d’alors, qui avais présenté aux mois de décembre et de janvier 2003 et 2004, pour la première fois et de façon publique, la candidature de Me Wade aux élections présidentielles de 2007? Cette option, nous la maintenons et nous la défendons.
(En wolof) Je veux dire que Modou Diagne Fada, ce n’est que le Pds qu’il connaît. Modou Diagne Fada est toujours derrière Abdoulaye Wade, comme il l’était hier. C’est comme ça qu’il le sera, demain.
Nous qui sommes les militants de Wade, les fils de Wade, sachez que nous sommes du même père et de la même mère. Arrêtons de nous déchirer, de nous tirer dans les pattes ! Faisons l’unité sur l’essentiel ! L’essentiel, c’est la construction pour la victoire du Président Abdoulaye Wade. Parlons d’élections, arrêtons nos guerres de positionnements ! Elles ne nous mèneront nulle part. La seule bataille qui vaut d’être menée, aujourd’hui, c’est de regarder comment faire en sorte que nos militants s’inscrivent sur les listes électorales. Comment faire en sorte que nos militants soient mobilisés, le jour des élections, que nos représentants dans les bureaux de vote soient des gens intelligents et déterminés, qu’au soir du 25 février, nous puissions dire à Abdoulaye Wade : «Oui, au régime de l’Alternance !», parce que nous avons besoin de lui. Et je vais vous dire pourquoi nous avons besoin de lui. C’est parce que nous sommes des (Ndaw) enfants. Nous devons savoir si nous soutenons Abdoulaye Wade, si nous soutenons son projet de l’Université du Futur africain, du futur aéroport de Dakar, des autoroutes à péage... Si on fait tout ça, on ne le fait pas pour lui ; c’est pour nous que nous le faisons.
Moi, je n’ai jamais varié dans mes propos. J’ai toujours dis que j’étais du Pds et j’étais plutôt partisan du combat interne. Nous sommes des acteurs politiques ; il est normal qu’on puisse avoir quelques adversaires au sein de notre parti. Mais, ce qui est important, c’est la constante qui se trouve être Me Abdoulaye Wade. Donc, je n’ai jamais considéré que j’avais même besoin de réaffirmer mon ancrage au Pds. Je crois que ce qui est important, c’est qu’on se concentre autour de l’essentiel : la fortification du parti, son renforcement, la réélection du Président Wade en 2007.»
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