Me Doudou Ndoye, membre du parti démocratique sénégalais est opposé au projet d’un vice-président nommé. Il propose qu’il soit élu sur un ticket en 2012. Et cela, c’est à l’Assemblée de le soumettre aux sénégalais.
Les oppositions contre le projet de mise en place d’une vice-présidence se multiplient. C’est dans le camp présidentiel qu’elles se manifestent maintenant. Me Doudou Ndoye, avocat et ex-secrétaire général de l’Upr qui a fusionné avec le Pds clame son hostilité au projet tel que proposé par le Chef de l’Etat. "Je pense que ce projet de vice-présidence devait être proposé à l’Assemblée nationale pour que le vice-président soit élu sur un ticket en 2012 lors de la prochaine présidentielle. Je suis fondamentalement opposé par le projet de nomination d’un vice-président" déclare-t-il sur la RFM (radio privée).
De plus en plus des voix s’élèvent contre la création d’un poste de vice-présidence. Surtout dans l’opposition qui soupçonnent le Président Abdoulaye Wade de vouloir se faire succéder par son fils Karim Wade. Pour eux, après la cuisante défaite de Karim Wade aux élections locales du 22 mars dernier, le Chef de l’Etat veut passer par la voie institutionnelle pour préparer son fils pour le sommet de l’Etat. En le nommant puissant ministre d’Etat, ministre de la coopération internationale, des Infrastructures, des transports aériens et de l’aménagement du territoire.
La société civile dénonce le projet de loi et estime que c’est une instrumentalisation des femmes. "Ce n’est pas une question de femme, mais le pays n’a pas besoin d’une vice-présidence, les priorités sont ailleurs. Les femmes qui s’empressent pour prendre ce poste, ne gèrent que leurs propres intérêts." déclare-t-elle sur la RFM.
Des sources du palais, et selon Sud quotidien, des gens travailleraient l’oreille du Président Abdoulaye Wade pour lui dire d’abandonner le projet de la vice-présidence.
Selon nos informations, le Chef de l’Etat pourrait demander à certains députés de voter contre le projet qui doit être discuté en plénière vendredi prochain à l’hémicycle. Une manière de sorte la tête haute et de se justifier face aux femmes à qui il avait promis le poste de vice-présidence.
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