Sur les ondes de la radio Walfadjiri (privée) Landing Savané le candidat de Aj/Pads s’est engagé à " rétablir l’éthique", une des valeurs qui, selon lui, manque dans la classe politique et la société sénégalaises. Selon lui, "aujourd’hui les consciences sont brouillées". Car "on parle de milliards depuis des années mais on n’y voit pas clair", regrette t-il. Avant de marteler, "il faut de l’éthique dans ce pays". Enchaînant sur le dossier des Chantiers de Thiès, le leader de Aj persiste et signe : "le dossier n’est pas clos". Il a également déclaré être contre l’impunité. "Je suis contre les privilèges. Tout sénégalais coupable d’abus de biens sociaux, doit être puni en conséquence...". Il explique que c’est à la justice qui a ouvert le dossier, c’est à elle seule de la fermer. Evoquant dans la même veine les retrouvailles Wade/Idrissa Seck, le leader d’And Jëf, Landing Savané, ne cache pas sa perplexité. "Beaucoup de sénégalais n’y comprennent rien. Il faut qu’ils en tirent les conséquences le 25 février", a t-il estimé.
Pour ce qui est de la crise Casamançaise, le natif de Bignona croit savoir qu’il n’ y a pas de "solution miracle". De l’avis du numéro un d’Aj/Pads, "il faut dialoguer avec les acteurs et réfléchir sur une solution de sortie de crise avec la situation nouvelle créée par la mort de Diamacoune".
Landing Savané a profité de l’émission politique de Walfadjiri pour lever un coin du voile sur son programme électoral. Il a promis entre autres de "porter la croissance à 8%", "réformer la justice et les institutions", de "rediscuter la Constitution" et d’incarner " leadership crédible". Interrogé sur les alliances que "follistes" ont noué avec certains partis, landing Savané a tout nié. " Il n’ y a à ce stade aucun accord avec un autre parti, y compris le Pds" a t-il assuré.
Revenant sur son passage au ministère de l’Industrie et des Mines, le leader de Aj qui est toujours ministre d’Etat, regrette le fait qu’il n’ a pas "bénéficié du soutien nécessaire". Sur les Industries chimique du Sénégal (Ics), il estime que "la crise actuelle découle du gouvernement , et d’autre part des changements des prix des produits qui font partie de la fabrication de l’acide sulfurique".
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