Les militants de la première heure du parti démocratique sénégalais (Pds) réunis au sein du Collectif national des compagnons du fondateur du Pds menacent de boycotter les prochaines élections législatives, si ses "représentants ne sont pas pris en compte dans le cadre de la confection des commissions électorales". Cependant, les anciens compagnons du Secrétaire général national du Pds "se réservent le droit de ne soutenir et de ne battre campagne que pour la seule réélection du Président Wade".
Les anciens du Pds promettent de "faire tomber les masques des cagoulards qui en réalité travaillent pour la chute du Président Wade en 2007, pour après leur forfaiture rejoindre leur milieu naturel". Ils soutiennent qu'un "plan de sabotage savamment ourdi et planifié par certains transhumants professionnels et leurs complices est bien en marche".
Les compagnons de Me Wade fustigent "l'inacceptable mise à l'écart et le sectarisme dont sont victimes les anciens et l'abominable situation délétère tant à l'intérieur de celui-ci que du pays".
Le Collectif national des compagnons du fondateur du pds, dit « rejeter tous les renouvellements déguisés, enrobés hypocritement dans des vocables tels : élargissement et restructuration ». Il demande avec « insistance à Me Abdoulaye Wade de faire preuve de dépassement afin de réunifier sa famille politique aujourd’hui déchirée par d’inutiles querelles intestines afin que l’alternance comme on le prédit, ne soit pas une parenthèse ».
Par ailleurs, les anciens du pds condamnent l’inacceptable arrestation de Pape Diouf, maire de Bambey à qui ils expriment leur solidarité, avant « d’exiger sa libération immédiate et inconditionnelle ». Dans la même veine, les compagnons de Me Wade « dénoncent l’émergence de milices politico-confrériques. Celles-ci seront à coup sûr le terreau sur lequel naîtront d’autres Mouvement des forces démocratiques de Casamance (Mfdc) »
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