Présidentielle 2012 : Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et Macky Sall, ‘’ un tiercé gagnant’’, selon des enseignants

Mbour, 20 déc (APS) – Les leaders de partis de l’opposition Ousmane Tanor Dieng, Moustapha Niasse et Macky Sall pourraient constituer ‘’un tiercé gagnant’’ pour la présidentielle de 2012, a soutenu samedi à Mbour (ouest) Youssou Touré, coordonnateur du Réseau des enseignants de l’Alliance pour la République (APR/Yakaar, opposition).

‘’Nous estimons qu’aujourd’hui il y a trois personnalités politiques qui pourraient constituer le tiercé gagnant. Il s’agit de Macky Sall, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse’’, a déclaré M. Touré, invitant ces trois figures de l’opposition à ‘’mettre en avant les intérêts de ce pays’’.

Ces trois leaders politiques sont membres de la coalition Bennoo Siggil Senegaal (BSS) qui a fait une percée lors des élections locales de mars dernier, en remportant le scrutin dans plusieurs grandes villes.

’’Quand nous sommes dans un parti politique, il est normal et naturel que notre candidat soit le premier responsable de notre parti’’, a affirmé Youssou Touré, lors d’une rencontre avec des membres de ce réseau.

‘’Nous sommes prêts, a-t-il ajouté, à toutes sortes de propositions’’ pour un candidat de l’opposition à la présidentielle de 2012.

Le peuple sénégalais, selon Youssou Touré, a ‘’assez souffert’’ et ces trois leaders politiques sont ‘’véritablement (capables de) réaliser les changements attendus par les Sénégalais’’.

Le Sénat, le Conseil économique et social (CES) et l’Assemblée nationale doivent être dissous, a soutenu M. Touré. Cela permettra, a-t-il poursuivi, de permettre à l’Assemblée nationale de ‘’retrouver sa crédibilité et sa légitimité et de jouer son rôle’’.

Des partis membres de l’’’opposition significative’’ avaient boycotté les élections législatives de juin 2007, ce qui avait permis au Parti démocratique sénégalais (PDS, au pouvoir) et à ses alliés de faire un raz-de-marée, remportant 131 sièges sur les 150 de l’Assemblée nationale.

Les boycotteurs avaient vainement exigé une concertation avec le pouvoir autour du fichier électoral de la présidentielle de février 2007, condition préalable à leur participation à ces élections.