Le ministre de la Culture, Abdoul Aziz Mbaye, a exprimé lundi à Dakar la volonté des pouvoirs publics de relancer l’industrie cinématographique en donnant aux acteurs de ce secteur les moyens de contribuer davantage à l’économie du pays.
‘’Nous voulons que l’industrie (du cinéma) revienne à la hauteur de ce qui était fait avant ou mieux. Nous espérons que ce projet permettra de relancer le secteur du cinéma et d’autres secteurs de l’art’’, a-t-il dit.
Abdoul Aziz Mbaye présidait la cérémonie de signature de la convention entre son département et l’Agence d’exécution des travaux d’intérêt public (AGETIP), relative aux travaux de réhabilitation des locaux de l’ex-service d’Hygiène de Dakar, affecté depuis 2006 à la Direction de la cinématographie.
L’objectif est donner la maîtrise d’ouvrage à l’AGETIP pour la transformation de l’ancien service d’hygiène en centre cinématographique et audiovisuel qui est une composante importante du programme d’appui à l’industrie cinématographique et audiovisuelle (PAICA).
‘’L’économie mondiale est une économie de création. Si nous aidons nos créateurs nous arriverons à leur donner les moyens de contribuer davantage à étendre l’économie et à étendre également le bien être et le mieux être des Sénégalais’’, a dit Abdoul Aziz Mbaye.
Le centre cinématographique et audiovisuel ‘’est destiné à former les jeunes, aider les professionnels du milieu et à accroitre la productivité et la compétitivité des acteurs’’, a-t-il expliqué.
‘’On peut espérer que l’industrie du cinéma produira davantage de films et par la même occasion diminuer leur coût’’, a-t-il ajouté.
Le projet est d’un coût global de 300.000.000 de francs CFA entièrement financé par le maitre d’ouvrage à travers son budget de transfert, incluant les coûts de fonctionnement de l’Agence (5%), selon un document remis à la presse.
Il aura à terme une vocation régionale qui permettra de renforcer les capacités techniques du pays d’une coopération et d’une coproduction cinématographiques plus diversifiées et plus efficientes.
‘’Le projet peut permettre d’amoindrir sensiblement les coûts de réalisation des projets de films. Ce qui ne manquera pas d’accroitre le nombre de films produits et, par conséquent, de réduire le phénomène de précarité qui sévit à grande échelle dans les corporations des auteurs, cinéastes, vidéastes, techniciens et artistes interprètes’’, souligne le document.
3 Commentaires
Mouhammad Dieng
En Décembre, 2012 (20:09 PM)T.i.sane
En Décembre, 2012 (11:08 AM)il est bien de mettre à la disposition des acteurs du cinéma cet outil mais tant que la question du financement n'est pas réglé, nous continuerons toujous à tourner en rond et à attendre la " charité des autres fonds" pour faire quelques films.
Sheik Osama
En Décembre, 2012 (14:24 PM)INJECTER CETTE ARGENT SUR LA FORMATION. SES GENS QUI SE TOURNENT AUTOUR DU CINEMA SENEGALAIS SONT DES AMATEURS...TOUT LE MONDE EST REALISATEUR-CADREUR-PRENEUR DE SON....ON RETROUVE LES RESULTATS DE LEURS AMATEURISME DANS NOS TV. C'EST DOMMAGE POUR MON PAYS.
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