Seuls 12% des Sénégalais sont bancarisés sur une population d’environ 12 millions d’habitants, a révélé samedi à Saly (Mbour) l’expert financier Mansour Ndiaye. "Depuis une vingtaine d’années, nous sommes en train de travailler pour garantir l’accès aux services financiers dans une démarche équilibrée. Parce qu’il y a un phénomène d’appauvrissement qui est impliqué par les taux d’intérêt assez élevés un peu partout", a dit M. Ndiaye.
Il s’exprimait à l’occasion de la clôture d’un atelier de formation des formateurs sur l’éducation financière qui s’est ouverte lundi dernier. Mansour Ndiaye, spécialiste en micro-finance, a relevé ‘’la distorsion de l’offre en termes de services financiers qui ne donne pas des choix aux clients de la mico-finance et des banques’’. "Nous avons, dès lors, pensé qu’aujourd’hui nous sommes dans un contexte dans lequel il faut plus aller dans le rééquilibrage en termes d’éducation financière, de protection des consommateurs par rapport à ces nouvelles thématiques", a indiqué Mansour Ndiaye. "On ne peut pas être une institution et faire quatre milliards de bénéfice, alors que nous desservons une population qui est extrêmement défavorisée et pauvre", a estimé M. Ndiaye.
Selon lui, ‘’il y a lieu de s’arrêter à un moment donné, de réfléchir et de rééquilibrer les choses pour essayer de promouvoir cette finance qui est beaucoup plus responsable, qui n’est pas très libérale dans le sens sauvage du terme, qui ne met pas ces institutions dans une perspective simplement de réaliser des bénéfices et de les dépenser dans des accessoires’’. Pour l’un des co-responsables du Programme d’appui à la micro finance (PAMIF), Abdoulaye Diassé, cette session de formation visait à doter les services financiers décentralisés d’un programme de formation et de doter les institutions de formateurs "compétents et qualifiés". "Nous voulons juste aider un peu les institutions financières à trouver le juste équilibre entre la mission commerciale et la mission sociale. Parce que l’éducation financière a été toujours négligée, parce que les clients, eux-mêmes, sont négligés", a martelé Abdoulaye Diassé.
5 Commentaires
Et
En Mai, 2011 (19:48 PM)Qui...
En Mai, 2011 (19:53 PM)Der Alte
En Mai, 2011 (20:12 PM)Real Man
En Mai, 2011 (22:58 PM)KOU AMOUL JOB
LOU MOU DOYE COMPPTE BANCAIRE
NGUISGUA BOUL LENE MEU TOGNE NAKKKKKKKKKKKKKKKKKKK
Le Critique
En Mai, 2011 (11:43 AM)1- les temps d'intéret pratiqués sont il réellement compatibles avec nos faibles économies?
2- Nos banques commerciales n'ont elles pas elles memes, à amoindrir leurs structures, alléger leurs modes de fonctionnement , ce qui leur permettrait de pouvoir offrir des prestations à leur clientéle au taux plus bas que ceux actuels?
3- Ayant beaucoup voyagé, j'ai constaté que dans les pays arabes et certains autres, asiatiques, qu'en dehors des firmes et entreprises qui ont des comptes en banque, les populations et commerçants, avaient par devers eux de fortes sommes d'argent en liquide ou cash, qu'ils ne versaient meme pas à la banque pourtant toute proche, car ils n'étaient pas tout simplement "bancarisés" comme on dit, et je ne sais pourquoi pas d'ailleurs, mais les affaires tournent, ce qui signifie que ce n'est pas forcémenent indispensable, mais par contre risqué( incendie, vols, accidents etc)!
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