Le Comité national de gestion (CNG) de la lutte doit supprimer la règle des quatre appuis, tranche le troisième Tigre de Fass Gris Bordeaux, arguant que les amateurs de la discipline sont souvent restés sur leur faim, à l’issue de certains grands chocs de l’arène.
Les quatre appuis sont « un frein pour la lutte », dit-il dans une interview publiée dans l’édition du lundi 23 août du quotidien L’Observateur. Gris Bordeaux rappelle que les deux revers qu’il a lui-même subis dans l’arène sont basés sur cette règle.
«Dans l’arène, fait-il valoir, les victoires doivent souffrir d’aucune ambiguïté. Elles doivent être claires et nettes ». Selon lui, « ce qui se passe avec les quatre appuis, c’est trop facile et ne fait qu’alimenter la polémique.»
«Parfois, c’est tellement rapide que les arbitres ne peuvent pas s’en rendre compte. Il faut supprimer cette règle pour mettre tout le mode à l’aise », poursuit Gris Bordeaux, de son vrai nom Ibrahima Dione.
«A défaut de supprimer les quatre appuis, faisons comme la boxe en demandant aux arbitres de compter jusqu’à cinq, voire 10. Si le lutteur ne se relève pas, on le déclare vaincu », propose Gris Bordeaux, intronisé troisième Tigre de Fass, le 8 août dernier, en remplacement de Moustapha Guèye
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