Les autorités municipales et les transporteurs de la région de Sédhiou (sud) sont à couteaux tirés à propos de la réhabilitation des infrastructures routières que réclament les spécialistes du volant, a constaté le correspondant de Seneweb à Sédhiou. En effet, face à la grève annoncée de 24 heures des transporteurs pour exiger des autorités municipales la construction d’une gare routière moderne et la réhabilitation de la voirie communale, transformée en tranchées par les eaux de ruissellement de l’hivernage finissant, les autorités municipales se réfugient derrière le voile de la pauvreté de l’institution.
Balla Moussa Dramé dit Ballaké, président régional des transporteurs martèle : " nos exigences sont réelles et fondées ", soulignant que " la gare routière de Sédhiou n’est qu’un hangar où personne ne se retrouve, faute de panneau d’indication des différentes destinations ". " Les taxes que nous payons à la municipalité doivent servir à quelque chose ", estime Ballaké.
Selon Bouli Tamba, le 2ème adjoint au maire, " la volonté de bien faire est bien réelle, mais il manque les moyens mécaniques à Sédhiou et environs ". Il s’étonne de ce mouvement d’humeur, d'autant plus qu’il ne voit aucun véhicule de transport circuler dans les coins et recoins de la ville. M. Tamba de préciser que l’Ageroute, l’entreprise qui avait en charge la réhabilitation des routes, a plié bagages au lendemain de la défaite du régime libéral en mars dernier, sans notifier aux autorités municipales
les raisons de son départ. Visiblement agacé par la position des transporteurs, Bouli ironise : " finalement ils viendront nous demander de laver leur véhicule, si tant est que leur organisation
interne ne leur permet pas de faire le minimum ".
2 Commentaires
Sedhiois Triste
En Octobre, 2012 (23:01 PM)Sylva
En Octobre, 2012 (13:54 PM)Participer à la Discussion