Les observateurs africains jugent le scrutin " régulier et transparent "

La mission d’observation électorale des ONG et associations de la société civile africaine a attesté, lundi à Dakar que l’élection présidentielle du 26 février "s’est déroulée de manière régulière, dans le calme et dans la transparence et dans des conditions d’organisation satisfaisantes".

‘’L’élection s’est déroulée dans la transparence et contrairement à ce qu’on attendait dans la paix’’, a indiqué, le porte-parole de ladite mission, le professeur Innocent Touré, face à la presse.

‘’Ceux qui (les observateurs) étaient présents dans les bureaux de vote n’ont pas remarqué de fraudes sur place’’, a-t-il assuré.

Les observateurs appartenant à 44 Organisations non gouvernementales et associations de la société civile africaine n’ont, selon leur porte-parole, ‘’relevé aucune discontinuité du scrutin ni aucune violence ou acte de vandalisme qui a pu entraver le déroulement normal du vote’’.

Ces observateurs au nombre de 132 étaient répartis sur le territoire national notamment dans les régions et départements de Dakar, Diourbel, Fatick, Kaolack, Louga, Matam, Gorée, Thiès, Saint-Louis et Kaffrine.

Pr. Touré a noté des acquis, la forte affluence des électeurs dans la matinée, le calme qui a prévalu dans son ensemble durant toute la journée du vote, le bon déroulement selon les dispositions électorales, des opérations de dépouillement en présence des membres des bureaux de vote et la mise à disposition des résultats provisoires et leur communication au fur et à mesure par les médias.

Les observateurs africains ont, en outre, invité les acteurs politiques à respecter le verdict des urnes et à préserver la paix qui caractérise la nation.

‘’Nous invitons les acteurs politiques notamment les candidats à respecter le verdict des urnes et à n’user que des voies légales selon les dispositions électorales en cas de contestation’’, a indiqué le professeur Touré.

La mission a par ailleurs relevé des insuffisances en ce qui le retard de l’ouverture et de la clôture des bureaux de vote dans certains endroits, la non maîtrise de la procédure de dépouillement par certains présidents de bureau de vote, la tendance à immixtion de certains observateurs notamment de l’Union européenne (UE) dans le processus électoral.

SKS/SAB