Vendredi 26 Avril, 2024 á Dakar
Vendredi 01 Juin, 2018 +33
Contribution

[DOSSIER] Un football Sénégalais enfin « CANpatible » ? Retour sur les causes de l’échec des Lions en Afrique avec 7 constats majeurs

Single Post
[DOSSIER] Un football Sénégalais enfin « CANpatible » ? Retour sur les causes de l’échec des Lions en Afrique avec 7 constats majeurs
1/ Faiblesse mentale :  21 défaites sur 23 par 1 but d’écart dans l’histoire de la CAN et 10 finales perdues sur 10 par le football Sénégalais !

À la veille de la finale contre l’Egypte, il est important de garder la tête froide et de retenir les leçons d’un passé édifiant en termes de chiffres . En effet il est essentiel de rappeler que le football Sénégalais a perdu toutes les 10 finales et « petites finales » qu’il a disputées : 2 CAN séniors , 3 CAN juniors , 3 « petites finales » de la troisième place perdues par les séniors en 1965, 1990 et 2006 , une finale de troisième place perdue en 2015 par les juniors contre le Mali et la finale perdue par la JA en coupe de la CAF 1998. Pire , les Sénégalais en CAN ont perdu 21 fois sur 23 par juste un seul but d’écart. Cela témoigne d’une faiblesse mentale chronique qui semble enfin s’estomper cette année 2022 avec ce que les Lions ont montré lors des 3 derniers matchs de la CAN 2021-22. Plusieurs autres constats récurrents peuvent être évoqués : ils montrent que le football est un sport sui est ancré dans la culture et qu’en ce sens des régularités sociologiques légitimées par des chiffres peuvent être convoquées dans le cas Sénégalais.

2/  Le Sénégal : une équipe « Européenne » jusqu’ici « InCANpatible » / 2 autres équipes Africaines « européennes » devenues « inCANpatibles » : le Ghana et le Maroc

Les chiffres sont édifiants : le Sénégal n’a jamais perdu contre une équipe européenne en compétition officielle en 4 Matchs ( 3 Victoires et 1 matchs nul / la défaite contre la Turquie en  2002 ne compte pas car la Turquie comme Israël sont dans l’UEFA mais ne sont pas des nations européennes ) en coupe du monde . Les Lions sont d’ailleurs la seule équipe Africaine invaincue contre une nation européenne en coupe du monde. L’Algérie en 10 matchs n’a gagné qu’une fois contre l’Allemagne de l’Ouest en 1982 contre 3 nuls et 6 défaites ; le Cameroun en 13 rencontres contre des équipes européennes comptabilise une victoire contre la Roumanie en 1990 contre 5 matchs nuls et 7 défaites ; l’Egypte n’a jamais gagné contre une équipe européenne et comptabilise 2 nuls et 3 défaites en 5 rencontres. La qualité du football Sénégalais sur la scène mondiale contraste énormément avec le jeu limité qu’ils ont produit en Afrique . Cette hypothèse est confortée par le fait que deux autres grands d’Afrique ne gagnent plus la CAN depuis qu’elles sont devenues assez performantes en coupe du monde contre des équipes Européennes, elles sont devenues « inCANpatibles » : il s’agit du Maroc et du Ghana respectivement vainqueurs de la CAN en 1976 et 1982, leurs dernières victoires dans cette compétition . Paradoxalement si elles ont pu rivaliser dans le jeu avec les très grandes équipes Européennes , elles n’ont plus jamais été maîtresses sur le continent. Aucune des trois équipes du Sénégal, du Maroc et du Ghana n’a remporté la CAN une seule fois ces 40 dernières années alors que paradoxalement elles sont les trois équipes Africaines les plus performantes à la coupe du monde dans le jeu ces dernières décennies  . Elles présentent aussi les meilleurs bilans comptables contre des équipes Européennes. Cela signifie clairement que pour gagner la CAN il faut adapter son jeu à l’Africaine, faire profil bas en jouant rigoureusement et de façon rugueuse ; en privilégiant le collectif par le sens du sacrifice ; en acceptant de gagner sans briller et sans faire de bruit ; gagner même avec du vice et de la malice .

3/ La fin du mythe de la victoire par le beau jeu de domination et de possession

Les équipes qui sont encore dans la naïveté de croire que la production d’un beau football fait de possession et de longues phases de domination avec de belles transitions ne gagnent plus la CAN depuis l’Algérie de 90 et le Nigéria de 1994. L’Egypte et le Cameroun sont les deux seules équipes à l’avoir compris, raison pour laquelle elles sont reines en Afrique en ayant perdu chacune 2 finales sur 9 disputées pour l’Egypte et 2 finales perdues sur 7 disputées pour le Cameroun . L’Egypte en adoptant ces principes « CANpatibles » a pu régner sur le continent en 2006 , 2008 et 2012 avec des joueurs évoluant majoritairement en Afrique ; un jeu malicieux,  rigoureux et rugueux et loin d’être flamboyant ; avec un primat du collectif sur l’individuel. Paradoxalement, depuis que l’Egypte a commencé à miser sur une ossature européenne avec le meilleur footballeur égyptien de l’histoire ayant évolué au top niveau mondial , Mohamed Salah , ainsi que des joueurs jouant en Europe comme Elneny, El Mohammadi et Trezeguet , elle ne gagne plus la CAN ; d’ailleurs ayant compris cela, les Egyptiens sont retournés à leurs principes  fondamentaux cette année avec des individualités comme Salah qui se sacrifient désormais pour le collectif . Quant au Cameroun , en voulant produire du jeu de possession et de domination parce qu’évoluant à domicile , il a réédité mésaventure de 1972 . D’ailleurs ce n’est pas pour rien que le Cameroun a remporté 5 fois la CAN hors de ses terres en ayant appliqué un football de bloc loin d’être flamboyant mais efficace . L’hégémonie des Pharaons dans la seconde moitié des années 2000 a définitivement conforté cette thèse de la « CANpatibilité  » car les 5 derniers vainqueurs de la CAN ont tous appliqué ces même principes pragmatiques car après tout pour ces équipes,  il fallait stopper la domination de l’Egypte : la Zambie en 2012 , le Nigéria en 2013 ( Génération de loin la moins flamboyante sur le papier avec seulement deux noms connus à l’époque que sont  Obi Michel et Victor Moses ) ; la côte d’ivoire en 2015 ( post-Drogba et avec une génération dorée qui était plus vers la fin ) ; la Cameroun en 2017 ( n’a que Moukandjo comme joueur connu dans son équipe de départ pour la finale ; les autres tauliers Nkoulou et Aboubakar étant sur le banc et firent la différence à leur entrée en jeu ) ; l’Algérie en 2019 ( Seuls  Mahrez et Feghouli  sont mondialement connus dans l’équipe de départ de la finale  , Bennacer n’ayant pas encore évolué au Milan AC ) . D’ailleurs l’Algérie de 2019 fut le plus bel exemple de cette révolution pragmatique et notamment lors des deux confrontations remportées contre le Sénégal. En abandonnant ce principe en 2022 les Fennecs sont rentrés très tôt à la maison.

4/ Affirmation d’un pragmatisme Allemand « froid » et efficace et déclin d’une flamboyance  inefficace Brésilienne

Cette manière de jouer « moche » mais efficace est semblable à celle de l’Allemagne de l’Ouest dont le fait fondateur est le « miracle Berne » en 1954 ( Victoire contre un « Onze d’or »  des Hongrois archi favoris au football de rêve ) prolongé dans les  années 70-80 en battant  les flamboyants Bataves de Cruyff en 1974 ainsi que les Français « Brésiliens de l’Europe » avec le « carré magique » Fernandez- Tigana - Platini - Giresse en 1982 et 1986 . Mis à part la victoire de 2014 , l’Allemagne peine à gagner depuis qu’elle prône un football plus « bling bling » ( 6 finales en 10 éditions entre 1954 et 1990 avec 3 victoires , contre seulement 2 finales disputées dont une victoire lors des 7 dernières éditions entre 1994 et 2018 ).  À l’inverse les français se sont mis à gagner depuis qu’ils ont adopté ce principe du pragmatisme froid mais efficace ; cette révolution française amorcée au lendemain de la défaite traumatique du 17 Novembre 1993 contre la Bulgarie ( avec la perte de balle mémorable d’un joueur symbole ultime de la classe, de l’élégance et du « Bling Bling »,  David Ginola , qui mena au but de la défaite )  par Aimé Jacquet et prolongé par Deschamps a permis à la France de truster enfin les sommets du football mondial . Même les Brésiliens ont dû renoncer en 1994 à l’étiquette flamboyante de « Loosers Bling Bling » qui leur fut assignée notamment dans les années 80 (Génération dorée Zico , Socrates , Careca ) pour enfin renouer avec la victoire : les 3 milieux défensifs de 1994, Dunga, Mauro Siva et Mazinho symbolisent ce changement tant ces profils rugueux, durs et sobres et efficaces dans le jeu furent loin du « beau football ».

5/ Et si le Sénégal avait une identité footballistique germanique refoulée et enfin assumée en 2022 ?  le pragmatisme « froid » qui gagne

Invraisemblablement, les deux seuls entraîneurs Allemands qu’ont connu le Sénégal ont été à l’origine des deux réveils majeurs d’un football somnolent : Otto Pfister  (1979-1982) et Peter Schnittger ( 1999-2000 ) s’ils n’ont pas fait gagner cette équipe lui ont fourni des bases tactiques et  révélé des joueurs qui feront partie des ossatures des générations de « Caire 86 » et  2002 . Surtout, ces entraîneurs ont réveillé un football Sénégalais qui se prélassait   dans les bras de morphée tout au long des années 70 et une grande partie des années 1990 . Ceci porte à croire que ces pistes Allemandes explorées mais rapidement abandonnées auraient été très intéressantes si elles étaient poursuivies et consolidées. D’ailleurs les victoires Camerounaises ne sont pas étrangères à une identité footballistique Germanique d’un des rares pays qui fut aussi une colonie Allemande. Bruno Metsu s’est appuyé sur ce modèle qui a permis le succès de la génération 2002 très rapidement estompé par un retour au mythe de la flamboyance qui a fait décliner cette génération prometteuse. Il s’agit d’alterner des phases de non possession du ballon avec une certaine rigueur tactique s’appuyant sur un lourd  impact physique et des phases de possession fulgurantes où l’on recherche l’efficacité en mettant rapidement le danger dans la surface adverse. Aliou Cissé semble cette année enfin capable de concrétiser cette identité hybride qui se lit assez aisément désormais dans le jeu des Lions . Cette identité bâtarde est celle qui peut nous faire gagner enfin la CAN car elle réconcilie Africanité et Européanité .  

6/ Romantisation et griotisme de la défaite au Sénégal et dans l’espace Sahélien francophone : zéro victoires à la CAN pour les pays du Sahel  

Aucun pays de l’espace sahélien francophone (Sénégal, Mali, Niger , Tchad , Mauritanie, Burkina - Faso, )  n’a déjà remporté la CAN en 32 éditions ! Ce constat est valable si l’on rajoute à ce décompte les pays non-Sahéliens de l’espace culturel Mandingue que sont les 3 G ( Guinée-Conakry, Guinée-Bissau et Gambie ) . Pire, ces 9 équipes réunies ont perdu toutes les 5 finales qu’elles ont disputées (Mali en 1972, Guinée-Conakry en 1976, Sénégal en 2002 et 2019 , Burkina Faso en 2013 ) . Par contre , la Gambie , le Burkina Faso et le Mali ont déjà soulevé des titres en cadets et juniors ( 2 pour la Gambie , 3 pour le Mali et 1 pour le Burkina Faso) , et 5 titres en club ( Mali et Guinée ) , alors qu’en 116 éditions en coupes Africaines des clubs le Sénégal n’a jamais été sacré. La côte d’ivoire , le Ghana et le Nigéria , pays du golf de Guinée , non-Sahéliens font figure d’exception si l’on étale la comparaison à l’Afrique de l’Ouest toute entière . Mon hypothèse est que les 9 pays Sahéliens et/ou de l’ensemble culturel mandingue ne gagnent pas du fait d’une tradition persistante de la romantisation griotte par la tradition orale des grands événements combinée à l’esprit romantique francophone alors que les français eux-mêmes en ont terminé avec ce football  romantique depuis 1998 . Cela conduit par exemple au Sénégal à la mythification des jeux de l’amitié de 1963 ( Prolongé par Tunis 1965 et Asmara 1968 )  et surtout de Caire 1986 .  Le problème n’est pas de contester la qualité de la première génération des années 60 (  Matar Niang, Louis Camara , Louis Gomis , Yatma Diouck , Yatma Diop , Amady Thiam etc. ) , le problème est que nous n’avons pas accès à leurs archives , nous ne les avons pas regardés jouer … même leurs contemporains ne les ont pas regardé jouer mais plus écouté à la radio d’où le succès de commentateurs comme Alassane Ndiaye dit Alou. la télévision était loin d’être bien implantée au Sénégal … leurs prouesses nous donc été racontées oralement et souvent avec griotisme. Ce fait a rendu possible la mythification de cette génération dont les performances ne pouvaient et ne peuvent toujours pas souffrir d’aucune forme d’analyse objective en l’absence de ressources visuelles nécessaires à tout commentaire footballistique . Or le football comme la science se nourrit de critiques techniques objectives élaborées par un champ légitime de consultants qui générations après générations impulsent une dynamique du progrès . Malheureusement , le football Sénégalais a souffert cruellement de ce déficit d’analyse lié intrinsèquement la tradition orale griotte qui ne cesse encore aujourd’hui de romantiser les défaites en embellissant les scenarios initiaux ( « Erreurs d’arbitrage » , légende Sénégalaise de la préférence que la balle touche la barre transversale plutôt que ne rentre dans les buts , maraboutages etc … ) .

7/ En finir avec le mythe de la génération « Caire 86 »

Dans le cas sénégalais, cette romantisation de la défaite a persistée même lorsque les matchs ont été diffusés largement à la télévision, l’exemple le plus éloquent est ce que j’ose nommer le mythe de « Caire 86 » : ayant vu en direct ces matchs et les ayant revu en 2019 , je peux affirmer que la victoire contre l’Egypte en 1986 était une victoire trompe l’œil . Si cette génération était extrêmement brillante individuellement ( la meilleure de l’histoire si l’on prend en compte les contextes , sur le papier, avec Oumar Gueye Sène, Jules Bocandé , Thierno Youm , Roger Mendy, Cheikh Seck, Lamine Ndiaye , Christophe Sagna , Pape Fall et j’en passe ) elle était limitée collectivement . Non l’idée d’une équipe extraordinaire est fantasmée : il n’y avait ni rigueur tactique ni fluidité dans le jeu . D’ailleurs cette équipe fut éliminée en 1987 aux tirs aux buts lors des éliminatoires de la CAN 1988 à Kinshasa par une équipe Zaïroise coachée ( Ironie du sort par Otto Pfister ) ; du côté Sénégalais , l’entraîneur fut Feu Mawade Wade . Là encore l’image de cet entraîneur très grand connaisseur du foot et très grand technicien indéniablement a contrasté avec le piteux spectacle offert lors de ce match  . Cette même génération, est celle qui (entretemps renforcée par Abdoulaye Diallo , Souleymane Sané et des locaux comme   Adama Cissé et Lamine Sagna du Jaraaf ainsi que Mamadou Marième Diallo du Port et  Adolphe Mendy du SIDEC ) le 12 Mars 1990 à Alger malgré une courte défaite ( 1-2 contre l’Algérie en demi-finale de la  CAN ) a produit un football tellement limité que même la télévision française a décidé d’interrompre son direct avant la fin du match tant le spectacle était limite affligeant en deuxième mi-temps. Pourtant on continue encore aujourd’hui de nous parler de cette génération comme une équipe extraordinaire. D’ailleurs lorsque Claude le Roy reprend l’équipe en 1989 il opère le choix de compter sur une génération locale très prometteuse composée majoritairement des joueurs du Jaraaf et de la Jeanne d’Arc  de Dakar deux équipes qui fonctionnent assez-bien à l’époque. Malheureusement juste avant la CAN 1992 organisée à Dakar , et alors qu’il a réussi à trouver des automatismes avec cette ossature (  Victor Diagne, Mansour Ayanda , Lamine Sarr , Lamine Sagna , Adama Cisse , Moussa Badiane , génération talentueuse du Jaraaf , ainsi qu’un Mamadou Marième Diallo et Aly Male du Port et de la JA  au top de leur forme ,  ainsi qu’Adolphe Mendy ) solide et très performante lors des matchs de préparation , Le Roy sous la pression ( populaire /ou politique ? ) ne joua pas avec son équipe mais avec l’équipe vieillissante de « Caire 86 » . La côte d’ivoire gagna le titre sur notre terre en faisant confiance elle à l’ossature Asec/Africa Sports là où le Sénégal s’est trompé en donnant une chance de trop aux « Senefs » , laissant sur le banc une ossature JA-Jaraaf-autres locaux qui aurait pu gagner la coupe.

Il n’y a donc pas eu de révolution 1992 , celle de 2002 fut avortée au bout d’une seule année , espérons qu’il y en ait en 2022 et qu’elle soit enfin durable et culturalisée au-delà du Football.

Bonne chance aux Lions et au Peuple Sénégalais

Pape Momar Niang

Passionné de Foot et Sociologue , enseignant-chercheur

Université de Toulouse 2


9 Commentaires

  1. Auteur

    En Février, 2022 (16:11 PM)
    La seule chose dont j'ai peur qu'elle nous fasse perdre,  c'est la bouche de ces vantards extravagants.

    Quand on n'a jamais été premier de sa classe à l'école,  quand on n'a complètement raté sa vie on profite des exploits collectifs réalisé par les autres pour avoir le temps d'un moment une position de gagnant le statut de meilleur sous couvert. 

    Ce sont ces mêmes nullards vantards que l'on retrouve dans les tarikhas mettre leurs marabouts en compétition et jubiler victoire. 

    Ceux qui ont personnellement réalisé des victoires individuelles dans leurs vies sont restés sereins et calmes. 
    Top Banner
  2. Auteur

    Djolof Man

    En Février, 2022 (17:18 PM)
    Article bidon. Alors faites chier le monde
    {comment_ads}
    Auteur

    Galsen For Ever

    En Février, 2022 (19:05 PM)
    Analyse très pertinante   . Esperons qu'ils garderont la tête froide, car les egyptiens sont très provocateur. Big up bonne continuation. Vous autres faite des recherches , reflichissez meditez avant de parler.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Février, 2022 (19:57 PM)
    Interessante reflexion pour puristes du foot.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Février, 2022 (00:14 AM)
    Super article que doivent lire nos dirigeants 
    Top Banner
    Auteur

    Foot Gaalsen

    En Février, 2022 (00:20 AM)
    Ça c'est un article! Bien fouillé, bien ecrit! Les journalistes sportifs devraient en pendre de la graine.

    Merci à son auteur et bravo ! 
    {comment_ads}
    Auteur

    En Février, 2022 (01:02 AM)
    Oh quel article! Voilà ce qui est attendu d'un journaliste sportif: des analyses !
    {comment_ads}
    Auteur

    Footeux

    En Février, 2022 (02:55 AM)
    Trés bel article, une analyse que j'ai eue et que je partage.

    Merci à son auteur.

    Voilà un article bien pensé et écrit, on en redemande. Priére aux journaliste d'en prendre de la graine et d'aller à fond sur les sujets abordés comme celui-ci.
    {comment_ads}
    Auteur

    En Mars, 2023 (12:20 PM)
    B­­­o­­n­­j­­o­u­r, j­­­e m'a­p­­­p­­­e­lle Alissia, j'ai 21 a­ns) Dé­­bu­­t du mo­dè­le S­­E­X­­­E 18+) J'a­ime êt­re pho­­­to­­­grap­­hi­­­ée n­­­u­e) V­­e­­u­­­i­l­­lez no­­­ter me­s phot­­os à l'adr­­esse su­­i­va­nte --> W­­W­­W­­­.­­X­­­2­­1.­­­F­­U­N id03334517
    Top Banner W­­W­­W­­­.­­X­­­2­­1.­­­F­­U­N id03334517
-->

Participer à la Discussion

  • Nous vous prions d'etre courtois.
  • N'envoyez pas de message ayant un ton agressif ou insultant.
  • N'envoyez pas de message inutile.
  • Pas de messages répétitifs, ou de hors sujéts.
  • Attaques personnelles. Vous pouvez critiquer une idée, mais pas d'attaques personnelles SVP. Ceci inclut tout message à contenu diffamatoire, vulgaire, violent, ne respectant pas la vie privée, sexuel ou en violation avec la loi. Ces messages seront supprimés.
  • Pas de publicité. Ce forum n'est pas un espace publicitaire gratuit.
  • Pas de majuscules. Tout message inscrit entièrement en majuscule sera supprimé.
Auteur: Commentaire : Poster mon commentaire

Repondre á un commentaire...

Auteur Commentaire : Poster ma reponse

ON EN PARLE

Banner 01

Seneweb Radio

  • RFM Radio
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • SUD FM
    Ecoutez le meilleur de la radio
  • Zik-FM
    Ecoutez le meilleur de la radio

NewsLetters de Seneweb

Le meilleur de Seneweb.com sélectionné par la rédaction

Newsletter Subscribe

Get the Latest Posts & Articles in Your Email