"Il y a beaucoup à faire à Touba… Il y a une opportunité d'investissements à Touba", a reconnu le président du Club des investisseurs sénégalais, Babacar Ngom au sortir d'une visite dudit club au khalife général des mourides, Serigne Mountakha Bassirou Mbacké. Une sorite mise à profit pour lancer un plaidoyer en faveur du secteur privé national que l'État doit soutenir.
"Dans tous les grands pays qui se sont développés, il y a eu une véritable émergence de champions, un secteur privé national fort. Mais un secteur privé national fort, c'est un secteur privé soutenu par les pouvoirs publics. C'est pour ça d'ailleurs que le chef de l'État a bien voulu nous recevoir assez rapidement, après notre assemblée générale. Nous avons eu des échanges et nous espérons que l'État du Sénégal soutiendra ce club", confie à Lobservateur, Babacar Ngom qui dit tendre la main aux chefs d'entreprises.
Il tient à préciser toutefois: "Nous ne sommes pas un patronat bis. Je veux que ce soit définitivement clair. C'est un club de Sénégalais investisseurs, de patriotes. Nous constatons que la voix de l'économie dans notre pays n'est pas suffisamment audible, elle n'est pas forte", fera-t-il constater.
2 Commentaires
Anonyme
En Juillet, 2018 (11:41 AM)Anonyme
En Juillet, 2018 (12:04 PM)il est difficile pour de dire la vérité au gouvernants pour la simple raison qu il manque de la transparence dans vos affaires
Quels sont vos projets pour la petite et moyenne entreprise par le biais de la sous traitance ?
Quelle est votre position par rapport aux comportements des banques face aux PME sénégalaises ?
Pouvez vous reclaper un bilan aux premières organisations patronales tel que le CNP, la CNES et pourquoi pas au CDES qui s'occupe de la branche la plus fragile de l’économie
Ibrahim Biry Tandian
juriste consultant
gérant du cabinet MAZI
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