A l’approche de l’Aïd-El-Kebir, des milliers de moutons venus du Mali et de la Mauritanie convergent vers Saint-Louis .Chaque jour, les populations déambulent dans les foirails à la recherche de l’animal de leur choix. Saint -Louis est bien fourni en moutons dans cette campagne, selon l’inspecteur régional de l’élevage, le Docteur Pape Ibra Mime. Une réalité du terrain au vu des milliers de têtes qui peuplent les lieux de vente. L’afflux de ruminants s’est accentué dans la première semaine de janvier.
Une période qui marque la fin du round-up chez quelques acheteurs qui commencent à mettre la main à la poche. Le foirail sis à l’entrée de la ville, juste après la gare routière, est bien garni, tout comme celui de Pikine, angle Tall. Des vendeurs de moutons, assis autour d’une théière, discutent allégrement des activités commerciales et de la difficulté à convaincre des clients trop souvent hésitants.
Le foirail de l’Isra est plein de moutons de tabaski, de sorte que des pères de familles n’hésitent même pas à s’y rendre à des heures avancées du soir. Le point le plus chaud des foirails, en termes de fréquentation, est sans doute celui de Marmyal, sis à la corniche.
Ainsi, pour approvisionner très tôt la ville en ovins et en bovins, les marchands ont mis les bouchées doubles. Chaque jour donc, les populations s’y ruent pour essayer, après plusieurs marchandages, de rentrer au bercail avec la précieuse marchandise. Malgré cette abondance des animaux, les prix n’ont pas pour autant varié. Les prix se situent entre 30 000 à 300 000 F CFA dans ce lieu, où la poussière est étouffante.
Le mois de janvier est certes dur, après les fêtes de Noël et de la Saint-Sylvestre, pour les fonctionnaires et autres débrouillards, mais, à quelques jours de la grande fête de la tabaski, les familles mettent des bouchées doubles pour faire de cette fête un jour de prière, mais aussi de joie et de partage.
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